“Un faire-part parfait”, c’est la promesse affichée de Rosemood. Cette volonté “simple et ambitieuse” est à l’image du fondateur de la startup, Grégoire Monconduit.

Après une première aventure entrepreneuriale sans succès, Grégoire et ses associés, Antoine Roche et Hélène Germain décident de se lancer sur le marché des faire-part en 2010. Cette décision vient d’un manque observé par les associés alors qu’ils recherchent des faire-part. Leur stratégie est de miser sur la qualité (design et conception) et les services associés à un prix comparable à la concurrence. Dans les faits, cette proposition de valeur est réalisée grâce à un mix parfait entre l’utilisation du numérique pour la phase de conception des créations et l'exécution très qualitative dans la réalisation.

Un outil d’édition efficace

Concrètement, Rosemood propose une série de créations aux designs soignés “originaux et poétiques” pour la réalisation de faire-part, cartons d’invitation ou de correspondance et de cartes de voeux. A partir de ces bases, chacun peut personnaliser et enregistrer sa création grâce à une plateforme d’édition en ligne très simple d’utilisation. Plusieurs services pour le fond ou la forme sont également disponibles sur le site pour guider et aider les clients à faire les bons choix tout au long de leur expérience de création.

C’est cet outil web développé par Rosemood qui lui permet d’afficher des prix comparables à la concurrence est d’avoir un business model “scalable”.

Rosemood

Trois valeurs ajoutées différenciantes

C’est une fois la création validée que la magie Rosemood opère afin de créer le faire-part parfait. La première étape est la relecture des créations afin de corriger les éventuelles fautes d’orthographe. Ensuite l’équipe Rosemood retouche les photos si nécessaires et revoit l’ensemble du faire-part. La troisième valeur ajoutée, c’est l’impression, sans concession sur la qualité des papiers et les techniques utilisées.

Depuis 2013, peu après le déménagement de l’entreprise à Nantes, les impressions sont réalisées en interne dans l’imprimerie de l’atelier Rosemood, située à côté de Nantes. A posteriori, Grégoire Monconduit avoue que c’est ce déménagement à Nantes qui a permis à Rosemood de décoller, pour deux raisons. La première c’est donc la possibilité d’internaliser l’impression ce qui n’aurait pas été possible dans de telles conditions à Paris. La seconde, c’est l’accueil et la bienveillance de l’écosystème numérique nantais, et notamment La Cantine.

“The coolest place to grow”

Aujourd’hui, plus de 80 personnes travaillent pour Rosemood, dont le siège est au coeur du quartier de la Création, situé sur l'île de Nantes. Rosemood et son fondateur représentent très bien cette devise de la NantesTech “the coolest place to grow” : faire les choses simplement et avec ambition pour créer de belles aventures entrepreneuriales. Grégoire explique qu’il mesure chaque jour la chance qu’il a de pouvoir travailler pour Rosemood et partager cette aventure avec plus de 80 personnes.

Rosemood 2

Cette aventure se poursuit de l’autre côté de la manche pour Rosemood qui vient se lancer au Royaume-uni avec la même proposition de valeur basée sur la qualité, adaptée aux codes anglo-saxons. Grégoire veut aussi contribuer à faire croître l’écosystème qui l’a accueilli il y a quelques années. Il suit de près les startups nantaises et vient de rejoindre le board de l’accélérateur Imagination Machine dont l’ambition affichée est de faire de Nantes “the next startup capital of Europe”.