Suite aux découvertes des nouvelles tendance présentées au Salon de l'automobile qui s'est déroulé à Paris du 4 au 19 octobre, 2014 est l'année de la voiture connectée. Il est très loin le temps d'un modèle unique comme pouvait le proposer Henry Ford avec sa Ford T. Tesla Motors est en train de redistribuer les cartes au coeur même de l'industrie automobile en proposant des voitures écologiques et connectées. Un modèle que semble suivre bon nombre de startups françaises qui souhaitent s'adapter aux nouveaux usages.

Un véhicule plus écologique et connectée

"La voiture devient un objet connecté à part entière, et transmet des informations à la fois à d'autres objets mais aussi à des personnes comme votre garagiste ou votre assureur", indique Jean-Marc Le Roux, président et fondateur d'Aerys, constructeur d'interfaces mobiles permettant de contrôler à distance certaines parties d'un véhicule. "Dans le domaine de la voiture intelligente, la France est un précurseur et à beaucoup de potentiel car elle dispose d'un réseau de constructeurs automobiles solides, reconnus au niveau mondial".

De son côté, Drust, startup ayant intégré la sixième promotion du Camping, a pour ambition d’établir en temps réel un diagnostic de sa voiture, grâce à un petit boitier branché sur la prise diagnostic de celle-ci. Ainsi, l’usager peut alors bénéficier de conseils personnalisés en matière de conduite et de maintenance. Lancée par 3 ingénieurs issus de PSA, la startup s'inscrit elle aussi sur le créneau de la voiture intelligente.

Pourquoi utiliser un tel objet? Parce qu'un véhicule coûte cher pour les particuliers ou les professionnels gérant un parc d'automobiles et il devient intéressant d'extraire certaines données pour mieux appréhender le type de conduite, mais aussi les éventuelles avaries à venir. En estimant le budget demandé par un véhicule, certaines personnes peuvent être surprises. Assurance, carburants, visites d’entretien…les dépenses se multiplient et faire le calcul des coûts fixes revient à regarder de plus près les frais à engager sur une année, qui ne sont pas forcément prévus sur un budget.

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Un usage plus écologique et connecté

Si la possession d'un véhicule coûte cher, la consommation collaborative offre plusieurs idées pour faire des économies et rentabiliser son achat. A l'ère du partage et des changements d'usage, plusieurs startups françaises surfent sur cette vague de l'économie collaborative : Drivy et Ouicar proposent de mettre en location sa voiture personnelle auprès d'autres particuliers, Lucky Loc ou DriiveMe font la promotion de la location de véhicules à 1 euro et apportent un service aux sociétés de location. Les particuliers ont tout à gagner dans ce bouleversement des usages. De nouvelles habitudes transforment les activités de location traditionnelle. C'est aussi le cas de Travelercar, Smartcar, Carnomise ou Tripndrive qui offrent une prestation de voiturier à l'approche des terminaux d'aéroports ou de gares ferroviaires, combinée à une offre de parking. Ces startups profitent ensuite de cette flotte de véhicules laissées à disposition par les voyageurs, pour les louer à d'autres utilisateurs, récompensant ainsi financièrement les propriétaires des véhicules. De nombreux mécanismes autour de l'économie automobile sont en train d'émerger et les startups françaises en sont les premiers acteurs. La voiture semble être un objet de fantasme et de créativité pour bon nombre de jeunes entreprises innovantes. En France, pays précurseur du co-voiturage grâce à Blablacar, c'est toute une économie historiquement portée par les grands industriels comme PSA ou Renault qui est en train de se transformer. L'avènement du numérique, notamment à travers les applications mobiles, a très largement contribué à ce renouveau, dont le particulier est au coeur du système, puisque connecté à toutes ses données : géo-localisation, niveau de consommation etc. Ecologie et connectivité, 2 enjeux majeurs pour la voiture de demain.

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