Les faits
The data analytics firm that worked with Donald Trump’s election team and the winning Brexit campaign harvested millions of Facebook profiles of US voters, in one of the tech giant’s biggest ever data breaches, and used them to build a powerful software program to predict and influence choices at the ballot box. A whistleblower has revealed to the Observer how Cambridge Analytica – a company owned by the hedge fund billionaire Robert Mercer, and headed at the time by Trump’s key adviser Steve Bannon – used personal information taken without authorisation in early 2014 to build a system that could profile individual US voters, in order to target them with personalised political advertisements. Lire la suite sur The Guardian
Le feu aux poudres
Hundreds of millions of Facebook users are likely to have had their private information harvested by companies that exploited the same terms as the firm that collected data and passed it on to Cambridge Analytica, according to a new whistleblower. Sandy Parakilas, the platform operations manager at Facebook responsible for policing data breaches by third-party software developers between 2011 and 2012, told the Guardian he warned senior executives at the company that its lax approach to data protection risked a major breach. Lire la suite sur The Guardian
La conséquence financière
Stocks tumbled on Monday, dragged down by shares of technology companies, which until recently had propelled the nine-year bull market ever higher. Facebook was at the heart of the sell-off. Its shares closed down 6.8 percent after news emerged over the weekend that a political data firm with links to President Trump’s 2016 campaign had harvested private information from more than 50 million Facebook profiles. Lire la suite sur The New Times
La réponse des utilisateurs
C’est l’hécatombe. Depuis les révélations du New York Times et du Guardian le samedi 17 mars sur l’affaire Cambridge Analytica, Facebook est au coeur d’un scandale sans précédent. Le géant américain est épinglé pour la mauvaise gestion des données de ses utilisateurs. Le hashtag #DeleteFacebook (#EffacezFacebook en français) a commencé à fleurir sur les réseaux sociaux quelques heures seulement après la publication des articles dans la presse américaine. Même le co-fondateur de WhatsApp, l’application de messagerie achetée par Facebook 19 milliards de dollars il y a quatre ans, a ajouté sa pierre à l’édifice. L’Américain a quitté Facebook en septembre 2017 pour fonder sa propre organisation à but non-lucratif. Mais son tweet est un affront public envoyé à Mark Zuckerberg. Lire la suite sur BFM
« It is time #DeleteFacebook »
Brian Acton, ex-CEO de WhatsApp
L’ange déchu
Au départ, Mark Zuckerberg n’était qu’un geek. Un jeune homme pâle et mal à l’aise, portant parfois des claquettes de piscine et toujours un t-shirt gris. Dans l’une de ses premières apparitions médiatiques, sur la chaîne américaine CNBC, il a passé une chemise ouverte sur son haut habituel, comme forcé d’endosser un costume d’adulte. Nous sommes en 2004. Lire la suite sur Le Figaro (abonnés)
L’analyse
Facebook est-il encore digne de confiance ? La vitesse à laquelle le mot dièse #deletefacebook (« supprimer Facebook ») se répand sur les réseaux sociaux montre que des millions d’internautes ont déjà un avis sur la question. Ce doute apparaît légitime depuis les révélations sur le siphonnage des données personnelles de dizaines de millions d’utilisateurs de Facebook à leur insu, dans le but supposé de peser sur le résultat de la dernière élection présidentielle américaine. Aux Etats-Unis comme en Europe, parlementaires et instances de régulation veulent comprendre pourquoi Cambridge Analytica a eu accès à ces données et pourquoi Facebook n’en a pas informé ses utilisateurs, pas plus qu’il n’a pris de mesures efficaces pour remédier au problème. Lire la suite sur Le Monde
La solution
Facebook is kind of a mess right now. And there are plenty of equally messy reaction pieces cajoling you, and everyone you know, to delete your account in a massive middle finger to the web’s prevailing social network. That’s the easy take and, honestly, we’ve experienced this mob response before. Did you #DeleteFacebook then? Me neither. We think it’s worth considering a more measured approach. The sky might be falling, but you can still be a lot smarter about social media—what data you share with it and what data you let third-party apps and services see—without opting out of social networking entirely. There’s still some good left in Facebook. Let’s consider all our options before doing anything rash. Lire la suite sur LifeHacker
L’espoir
Jeff Jarvis est un spécialiste américain du numérique, professeur et directeur du Tow-Knight Center for Entrepreneurial Journalism, à New York. Connu comme défenseur des grandes entreprises du numérique et auteur du livre What Would Google Do ? (HarperCollins, 2009), il critique la façon dont Facebook répond à la polémique, accusant l’entreprise d’avoir laissé Cambridge Analytica exploiter des profils de ses utilisateurs à leur insu, pour le compte de la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016. Plus généralement, il appelle les dirigeants des géants du Web à prendre leurs responsabilités tout en plaidant pour une approche nuancée, afin d’éviter des lois « mauvaises pour les réseaux ». Lire l’interview sur Le Monde