Suite à ce rachat, le groupe comptabilise désormais 375 000 profils de freelances, et devient la plateforme digitale de référence sur le marché des indépendants avec plus de 14,6 millions de visites organiques par an, sur les sites du groupe.

Les besoins des freelances

Le groupe Freeland s’est constitué au fil du temps par acquisitions successives et par croissance interne, "en démarrant par du portage salarial", explique Patrick Levy-Waitz. Pour Maddyness, le fondateur de Freeland revient sur les besoins des indépendants, profils qui composent ses différentes communautés, et notamment trois besoins essentiels : avoir un statut, rester compétitif en se formant et surtout obtenir des missions. Et pour proposer de plus en plus de missions à ces indépendants, le groupe a construit sa position de leader à travers des fusions, mais également le développement de services par brique de métiers. "Freeland a commencé à travailler sur des communautés d’intérêts. Nous portons transversalement les besoins et nous apportons des services complémentaires par métier". Parallèlement, Patrick Levy-Waitz explique que l’ADN de Freeland, est aussi lié à l’intimité que la marque a su nouer avec les freelances, "avec une ambition très forte de comprendre leurs besoins, pas nécessairement le besoin exprimé, mais le besoin réel, c’est comme ça qu’on peut créer de la valeur sociale aussi". Et c’est justement sur ces valeurs que les visions se sont une nouvelle fois alignées. "Le groupe Codeur.com nous permet d’accentuer cela, et c’est autour de cet écosystème des besoins réels que Serge Roukine, le fondateur de codeur.com, s’est reconnu".

Futur of work

Les transformations du monde du travail s’accentuent. Le fondateur de Freeland s'en doutait, "nous avions anticipé le fait qu’il y avait une évolution des attentes des générations qui viennent sur le monde du travail. Une volonté certes de plus de liberté ou d’autonomie, mais avec des besoins de sécurité. Et les réponses à ces besoins doivent être disponibles à distance. Un freelance ne veut pas s’embêter avec l’administratif, il veut faire ça à distance, quand il a besoin", explique le fondateur de Freeland. Et lorsqu'on propose des services à distance, on peut le proposer partout et à tout le monde.

Nous avions jusqu’à présent une évolution du marché du travail qui s’est accéléré, il y a un deuxième phénomène qui arrive, c’est la pénurie des compétences. Nous avons l’intention d’être une réponse à cette pénurie de compétence, que l’on retrouve en France, mais aussi partout en Europe”. Ce développement, qui parait désormais naturel pour le fondateur, arrive dans un deuxième temps, par prudence. A ce sujet, il rebondit "si nous ne l'avions pas fait avant c’est parce que nous pensions qu’il était d’abord essentiel d'assurer un développement pérenne, d’avoir des infrastructures technologiques solides. Une fois que nous sommes devenus leaders, et que nous avons une forte capacité pour se développer, nous pouvons ouvrir le champ de l’international".

Patrick Levy-Waitz le président et fondateur de Freeland conclut en précisant que si un salarié a besoin d’oxygène et de liberté, le freelance lui a besoin de sécurité. "Mais au-delà, les freelances travaillent dans des communautés, de graphistes, de rédacteurs, etc". Un positionnement qui résonne avec l'acquisition de Codeur.Com.