Deux anciens élèves de l’ICN Business School de Nancy, Tarek Moutawakkil et Thomas Poumarède lancent leur startup, Yupeek, naturellement destinée aux étudiants. Ils ont d’ailleurs déjà reçus le Prix de la formation du concours Entreprendre organisé par Promotech mais ont aussi été les lauréats du prix du public Moovjee.


Yupeek c’est un réseau social (et oui encore un) adapté aux jeunes diplômés pour trouver un stage, une mission ou un emploi. Inversement, cela permet aux entreprises de gagner du temps dans l’affinage des CV hors critères et d’avoir un vivier presque inextinguible de candidats à portée de main. Ça reste quand même le premier réseau social professionnel pour les jeunes totalement gratuit.

L’équipe, composée de 10 personnes, compte sur un business model reposant sur des abonnements premium payants pour les entreprises. Elles ont ainsi accès à un tarif dégressif en fonction de la durée de leur engagement (de 300 à 225 euros mensuels). Ce sont maintenant les entreprises qui chassent les candidats et non plus le contraire. De grandes entreprises sont d’ailleurs déjà été convaincues comme Sony, ArcelorMittal, l'APEC ou encore Partouche.

Yupeek s'oriente aussi vers une politique engagée et entreprend de promouvoir la diversité en entreprise en signant une convention avec la ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme. Il s'agit là de plus qu’une simple volonté, puisque le réseau social fonctionne avec un recrutement sur les compétences (les profils des candidats restant anonymes).

C’est aussi vrai que les réseaux professionnels fleurissent, entre les poids lourds Viadeo et LinkedIn et les nouveaux arrivants comme DoYouBuzz (hébergements de CV en ligne) ou Digikaa (le réseau social des professionnels du numérique). Mais avec plus de 15 000 profils d’étudiants ou jeunes diplômés en seulement 5 mois et près de 660 établissements représentés sur la plateforme de recrutement, la niche de Yupeek semble être en bonne santé et ouvre maintenant ses portes aux entreprises et recruteurs (ils sont déjà 600 depuis l'été).

Leur objectif ? Réaliser 150 mises en relations par mois à la fin de l’année.