Le CES, ou Consumer Electronics Show, est un salon consacré au monde de la haute technologie et aux différentes innovations de ce domaine. Au fil du temps, le CES est devenu le rendez-vous incontournable de début d’année des industries de pointe pour montrer leurs nouvelles prouesses technologiques.

Quelques semaines auparavant, IBM sortait son rapport sur l’avenir des ordinateurs dans les 5 prochaines années (“IBM 5 in 5”), et son impact sur nous, simples humains. IBM met dans ce rapport le point sur une innovation technologique inévitable : le développement des 5 sens par les terminaux informatiques.

Les futures startups françaises ou internationales seront porteuses de ces innovations, même si celles-ci nous paraissent aujourd'hui bien lointaines. Maddyness dresse une liste non-exhaustive des améliorations technologiques qui devraient impacter notre relation à l’ordinateur ou aux smartphones dans les prochaines années.

Une révolution pour l’expérience utilisateur

Le CES 2013 nous a montré ce bijou qu’est  le PrimeSense, une sorte de Kinect 2.0, plus précise, plus intuitive et ayant des usages bien plus larges que ceux du monde vidéo ludique. Mais le rapport d’IBM imagine des avancées bien plus importantes en termes d’utilisation et d’utilité. En effet, le géant américain fait une projection dans un futur où les capteurs pourront interpréter tous nos moindres gestes avec des technologies tactiles qui font passer nos smartphones actuels pour des produits d’un autre âge.

  • Toucher. Dans 5 ans, on imagine un téléphone, qui, grâce à ses capacités de vibrations, pourrait simuler la texture d’un tissu ou d’un grain de peau lorsque l’on lui demande. Même si cela parait absurde de prime abord, cela pourrait avoir, par exemple, des vertus marketing non-négligeables.
  • Ouïe. Les capteurs de nos appareils pourront aussi, grâce à une analyse des sons, faire des prédictions météorologiques ou encore calculer le moment auquel un arbre va tomber. On est bien loin des cowboys de western écoutant les rails pour anticiper l’arrivée d’un train.

Des avancées pour la médecine

  • Goût. Le sens qui semble le moins praticable par les nouvelles technologies est le goût. Pourtant, les ordinateurs de demain pourront utiliser des algorithmes pour déterminer la structure chimique précise de la nourriture et comprendre ainsi les goûts de chacun.

Une avancée qui aurait principalement des répercutions sur le monde de la médecine d’après IBM. Par exemple, dans le cas du diabète, nos terminaux pourront imaginer un régime spécifique à un patient en prenant en compte son besoin d’aliments sucrés sans pour autant mettre en péril sa santé.

  • Odorat. Dans le cas de la médecine généraliste. De petits capteurs intégrés aux ordinateurs ou aux téléphones pourraient aussi détecter si l'utilisateur a un rhume, en analysant les odeurs, des marqueurs biologiques et les molécules contenues dans son haleine. Ces outils pourraient aussi aider les médecins à faire des diagnostics ou à surveiller les effets d'un traitement, mais aussi à mettre en place un système d’automédication bien plus viable que celui d’aujourd’hui, largement critiqué par le milieu médical.
  • Vue. « Dans les cinq prochaines années, les systèmes ne seront pas seulement capables de regarder et de reconnaître le contenu des images (...), ils en tireront une signification de la même façon qu'un humain regarde et interprète une photo ». Encore une fois, IBM voit l’avenir de la médecine et de l’informatique comme intimement lié, mais pas seulement. On imagine bien de telles prouesses techniques modifier considérablement l’industrie.

Cette vision d’avenir est très plausible quand on sait ce que Google est déjà capable de faire : apprendre ce qu’est une loutre (pourquoi pas) en regardant des vidéos puis d’en reconnaître une sur une autre vidéo.

Alors, futur utopique ou évolution logique ?