Les objets connectés ont été identifiés comme l'une des 34 priorités de la politique industrielle de la France. Maddyness revient sur les avancées du plan gouvernemental.

Faisant partie du plan proposé par le gouvernement pour créer une nouvelle France industrielle (ndlr relire notre sujet sur "le gouvernement veut créer une nouvelle France industrielle en 34 projets"), les objets connectés ont été identifiés comme l'une des 34 priorités de la politique industrielle de la France. A l'occasion d'un autre article de la rédaction (les 10 startups françaises qui font les objets de demain), Maddyness revient sur les avancées du plan gouvernemental.

C’est après un travail de plus d’une année conduit par le Conseil National de l’Industrie (CNI) que le gouvernement a choisi de définir 34 plans industriels pour relancer l’industrie française. Des plans définis par l’analyse des marchés étrangers en pleine croissance et des lacunes de la France dans ces différents secteurs. Des lacunes qui semblent se combler chaque jour davantage pour la France qui est rapidement devenue l'une des nations pionnières dans le secteur convoité des objets connectés.

À l'instar d'entrepreneurs comme Rafi Haladjian (ndlr expert du secteur revenu récemment avec son "Mother" mais qui était aussi à l'initiative du très célèbre "Nabaztag"), les français semblent être en pointe dans un secteur qui reste encore en friche. A la tête du plan industriel "Objets connectés", un autre entrepreneur averti, Eric Carreel (Withings, Sculpteo, Invoxia), doit remettre une feuille de route détaillant des actions à mettre en œuvre pour permettre le développement de la filière française en mars 2014 qui devrait assurer la place de la France dans les pays en tête dans un secteur en pleine expansion.

Dans un entretien paru dans l'Usine Digitale, Eric Carreel donne toutefois déjà quelques pistes, notamment celle de vouloir créer une "cité des objets connectés", un pôle rassemblant des usines dernière génération permettant aux startup d'itérer le plus rapidement possible. Un moyen, selon lui, d'éviter la perte de concepts qui ne passent pas la porte du prototype par manque de moyens et d'infrastructures mises à disposition autant qu'une méthode pour relocaliser en France.

Envie d'en savoir plus ? Le gouvernement vous permet de rejoindre le groupe d’intérêt du plan industriel pour être régulièrement informés de l'avancée des travaux. Vous pourrez d'ailleurs être associés (selon votre rôle souhaité) à la préparation de la feuille de route sur certains points spécifiques, une "politique 2.0" pour ceux qui veulent leurs avis.