Ambroise et Adrien, tous les deux en dernière année d'études à l'ESSEC sont amis d'enfance (ils se sont rencontrés il y a une dizaine d'année lorsqu'ils étaient scouts). Aujourd'hui, ils ont lancé Charlie Watch, une marque de montre mi-française, mi-californinenne, et souhaite financer leur production avec une campagne de crowdfunding sur Indiegogo.[hr]

La campagne dure un mois et demi, et à 27 jours de la clôture, celle-ci a dépassé les 20 000 dollars, plus du double de l'objectif initial. Les montres Charlie Watch sont fabriquées par un atelier d’horlogerie parisien."Nous avons fait le choix du « made in France », parce qu’en plus de l’aura que cela a à l’international, nous nous sommes vite rendu compte que cela serait gage de qualité, réactivité et flexibilité", précise Ambroise Parlos.

Quel est votre constat de départ?

Nous cherchions une marque de montre qui soit sympa, à la fois élégante et décontractée, de qualité et à un prix abordable et nous n'en avons pas trouvé. Et c'est lors d'un voyage en Californie que Charlie Watch est né, nous avons voulu créer une marque de montre qui soit l'emblème de l'élégance parisienne et un style californien plus insouciant et innovant.

Quelle est votre solution?

Nous avons donc décidé de créer Charlie Watch, la première marque de montre qui combine l'élégance parisienne avec une touche d'insouciance californienne. L'idée étant de proposer une gamme montres sobres et intemporelles avec une grande variété de bracelets pour les habiller. Le tout fabriqué à la main à Paris et maintenu à un prix abordable grâce à des circuits de communication de distribution innovant tel que le crowdfunding.

Quel est votre business model?

Nous souhaitons réaliser 80% de nos ventes via internet et le reste en retail classique. C'est ce business model qui nous permet d'offrir des montres deux à trois fois moins cher à nos clients. En effet, nous sommes les seuls à offrir des montres fabriquées en France, garanties deux ans, et avec un mouvement Suisse pour moins de 140 euros.

Pouvez-vous nous raconter votre plus belle anecdote de startuper?

Lorsque la première personne non francophone nous a acheté une montre! Nous avons fait notre site internet et notre campagne de crowdfunding exclusivement en anglais, et Chris, un américain habitant à Hawai, a été la première personne à nous avoir donné raison de le faire!

Quelle a été votre plus grosse galère?

Notre plus grosse galère a été de trouver le bon partenaire pour fabriquer nos montres. Près d'un an de travail pour y arriver.