Presqu'un an après son lancement, la startup Wit.ai basée à Palo Alto vient d'annoncer avoir bouclé un tour de table de 3 millions de dollars auprès d'Andreessen Horowitz, NEA, Ignition Partners et Alven Capital (Bime, Drivy ou encore iAdvize) et d'autres investisseurs. Un début de parcours idéal pour les fondateurs français, notamment passée par l'accélérateur Y Combinator.


Fin 2013, Alexandre Lebrun, Laurent Landowski et Willy Blandin ont lancé Wit.ai, après avoir fondé Virtuoz, une entreprise cédée à Nuance en 2012. Tous les 3 sont des experts des technologies de langage naturel et le lancement de leur produit il y a presque 1 an, avait reçu une certaine traction de la part de plus de 1000 développeurs. Cette traction avait permis à la jeune pousse de travailler par la suite avec de grands groupes, notamment sur la question des objets connectés.

C'est sur ce domaine que l'expertise de Wit.ai offre une avancée technologique puisqu'elle permet aux développeurs d'applications et d'objets connectés d'intégrer des commandes vocales au sein de leur produit. Une proposition de valeur qui a séduit l'accélérateur américain Y Combinator et surtout le fonds d'investissement Andreessen Horowitz, leader de ce tour de table.

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Maison connectée ou applications natives, les champs d'exploitation de cette technologie sont nombreux et Wit.ai apporte une solution clé en main, peu coûteuse en terme d'intégration. "Nous avons choisi de développer une solution qui soit ouverte, distribuée et basée sur une communauté de développeurs", précise Willy Blandin, co-fondateur du projet.

"Les technologies de reconnaissance du langage sont en soit difficiles à maîtriser et présentent un coût d'intégration très élevé. Aucun fournisseur ne pouvait proposer une solution d'intégration de commandes vocales à d'autres qu'à Apple, AT&T, eBay ou leurs semblables", indique Alexandre Lebrun.