D’après le cabinet IHS Technology, d’ici la fin de l’année il y aura à peu près 21 "smart cities" dans le monde et en 2025 on estime qu’il y en aura environ 88. Un développement qui impacte également l’urbanisme, à la fois dans les pays émergents mais aussi dans les pays développés. Et c’est justement l’urbanisme qui va impacter les relations villes-citoyens, captées par l’outil City2Gether, développé par Soyhuce.


Qu’est-ce qu’une ville connectée ? C’est avant tout une ville qui communique avec ces citoyens à travers 3 niveaux : la remontée d’informations à la collectivité (problème de voirie, avis, dégradations...), la descente d’informations (pic de pollution, horaires des commerces, tri sélectif...) et l’envoi de questionnaire ciblé. Dans le dernier cas, il s’agit de connaître les attentes ou les problématiques des habitants d’un quartier précis, sur différents points : travaux, services à mettre en place, horaires des transports, qualité des services publics, avis sur la politique locale...

70% de la population mondiale vivra en ville en 2050

Parti de ce constat, la startup Soyhuce et son application City2Gether intervient très en amont d’une révolution citadine, où les citoyens seront connectés directement aux collectivités publiques. Cette solution, présentée en avant-première au CES de Las Vegas au début du mois de janvier 2015, sera mise en place dans plusieurs villes de France au cours de cette année.

Les collectivités (mairies, communautés de communes, cantons), sont actuellement en pleine réflexion pour impliquer les populations dans la vie locale et cette idée de plate-forme collaborative intervient à un moment où le numérique devient aussi un enjeu sérieux pour la ville de demain.

La ville de demain devient actuellement le terrain de jeu de nombreux grands groupes tels que Cisco ou GDF Suez, qui souhaitent intégrer une composante « Data » au cœur de leur métier de tous les jours.