TicketSwap, une plateforme en ligne permettant aux utilisateurs d'acheter et vendre leurs e-billets en toute sécurité a été développée depuis 2012, par une jeune startup basée au Pays-Bas. Cette entreprise vient aussi de s'implanter sur le marché français, et plus précisément dans la ville de Lyon. Léo Sartre et Lisa Fockens en sont les premiers ambassadeurs et répondent à nos questions.


Pouvez-vous me présenter TicketSwap ?

(Leo) TicketSwap est une plateforme qui permet aux utilisateurs de vendre et acheter des e-billets dits « d’occasion » en toute sécurité sur internet à un prix juste, de manière simple, rapide et sans aucuns soucis. Ce service est destiné à toute personne qui occasionnellement dispose d’un billet en trop à cause d’un empêchement de dernière minute, ou bien qui souhaite se rendre à un concert ou festival sold-out, ou tout autre événements ou les e-billets sont mis en place.

Les e-billets sont monnaie courante. Mais qu’arrive-il quand nous ne pouvons pas trouver des billets d'occasion, ou si nous ne pouvons pas aller au concert pour lequel nous avons dépensé plus de 80 euros ? Personne ne souhaite manquer des expériences, ou perdre de l'argent. Alors pourquoi ne pas acheter un e-billet appartenant à quelqu'un d'autre, ou de revendre les nôtres ? Mais alors, comment le faire en toute sécurité, et à qui les acheter? TicketSwap rend la vente et l'achat des e-billets simple et fiable: créez un profil et téléchargez votre e-billet, TicketSwap trouve un acheteur (parfois en quelques secondes), et vous recevez votre argent, c'est garanti.

Notre équipe est composée de 12 personnes de 21 à 27 ans. Les entrepreneurs à l’origine du projet Hans Ober, Ruud Kamphuis et Frank Roor tous les trois néerlandais ont ensemble démarré TicketSwap aux Pays-Bas fin 2012 puis ont étendu le service jusqu’en Belgique, Allemagne et nous voilà depuis peu en France prêt à conquérir l’Europe (rires).

Comment décrivez-vous l'écosystème startup néerlandais ?

L'écosystème des startups néerlandaise est vraiment bon et il est en pleine croissance. Il y a de nombreux programmes d'accélération , individuelle et programmes d’entreprise. Il y a également beaucoup de réunions, de soirées et d'autres événements sociaux liés aux startups et aux investisseurs. En outre, depuis quelques années, il y a de plus en plus d'investisseurs entrant sur le marché des startups néerlandais et il devient de plus en plus  facile de trouver des investisseurs, prêt à mettre la main à la poche, qui peuvent offrir beaucoup.

« Je pense aussi que la communauté des startups néerlandaise est vraiment connecté et tout le monde veut aider les autres startups et donner des conseils. Donc, je suis vraiment heureux de faire partie du système de startup Néerlandais et j’espère qu’à l’avenir, le gouvernement rendras l’accès à l’entreprenariat plus facile pour les personnes avec des idées pour démarrer leur startup », raconte Hans Ober, Co-Founder de TicketSwap aux Pays-Bas.

Pourquoi avoir choisi de se lancer sur le marché français ?

(Lisa) Lors d’un séjour aux Pays-Bas, j’ai découvert TicketSwap car il me fallait une place de dernière minute pour assister à un événement sold-out et (bingo!) j’ai eu ma place en quelques minutes pour à peine quelques euros de plus. J’ai été séduite par le concept simple, efficace et qui plus est sécurisé.

C’est donc rentrée en France et en parlant avec des amis qui se sont retrouvés plusieurs fois dans une situation semblable que je me suis dit avec Léo Sartre qu’il nous fallait un site comme TicketSwap ici, en France. C’est ainsi que nous sommes entrés en contacts avec les créateurs de TicketSwap afin de discuter d’un éventuel lancement du site dans l’hexagone.

TicketSwap avait déjà quelques utilisateurs français et vu la taille du marché et le nombre important d’événements qui y sont organisés, les créateurs ont décidés que c’était une évolution naturelle de proposer ce service en France également. Voila comment TicketSwap a débarqué en France !

Est-il juridiquement facile de se lancer sur un marché en France ?

(Lisa) Ca n’a pas été facile, car bien que nous soyons 2 pays membres de l’union européenne, les lois diffèrent. La loi Française concernant la revente de billet est très restrictive et ne permet qu’une revente à hauteur de 100% de la valeur faciale du billet et ne prend selon nous pas en compte l’état de marché actuel (marché noir sur les réseaux sociaux).

De l’autre coté aux Pays-Bas la revente de billet est autorisée à hauteur de 120% de la valeur faciale. Cette loi un peu plus flexible permet une revente à un prix raisonnable pour l’acheteur comme pour le vendeur dans le cas d’événements complets par exemple.

Etant une entreprise néerlandaise, nous appliquons la loi néerlandaise mais nous espérons qu’un jour la loi française évoluera et nous sommes persuadés que cela favorisa à diminuer le volume de billets échangé sur le marché noir au profit de plateformes sécurisées et honnêtes telles que TicketSwap. Ce qui laissera moins de place aux arnaques, et permettra des transactions plus cadrées, sécurisées et les organisateurs d’événements disposeront d’un meilleur cadrage et suivi concernant la revente de billets pour leurs événements car on le sait tous le marché secondaire d’occasion a considérablement évolué ces dernières années et on ne peut désormais plus contester cette réalité.