Advertiseat est une jeune pousse qui mise sur la communication personnalisée des stades, en recouvrant les sièges des spectateurs d'un support connecté de sponsoring unique. Créant ainsi des interactions entre les technologies mobiles émergentes et les smartphones, Philippe Joreau, CEO d'Advertiseat, a souhaité répondre aux questions de la rédaction.


Qui sont les fondateurs?

Je suis directeur commercial, et je me suis associé avec Garry Valette, qui occupe le poste de directeur de la communication. C'est la complémentarité dans nos âges et nos domaines de compétences qui fait aujourd'hui notre force. Au départ, nous nous sommes rencontrés par l'intermédiaire d'une amie en commun à l'occasion d'un dîner. J'avais tout simplement besoin d'aide pour la réalisation de maquettes de housses de sièges. Garry a ensuite très vite réalisé qu'en transformant la housse en un support digital, dans les stades notamment, nous pouvions créer un type de sponsoring inédit et viable. Advertiseat est né !

Quel est votre constat de départ?

Le constat de départ est que lors d'un événement, qu'il soit sportif ou culturel, le siège des spectateurs est la seule surface inexploitée par les sponsors en tant qu'espace publicitaire.

advertiseat

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Quelle est votre solution?

Nous recouvrons les sièges des spectateurs d'un support de sponsoring digital unique. Les interactions qui peuvent être créées entre les technologies mobiles émergentes (NFC, Beacon, QR Code...) et les smartphones sont tellement riches qu'elles n'ont pas encore été explorées au maximum par les marques (réseaux sociaux, pari, jeux, concours, vidéo...).

Notre solution est d'apporter un média publicitaire interactif, immersif et non intrusif, à fort potentiel de revenu et de ROI pour les clubs et organisateurs d’événements. Bien articulé, l'impact d'une campagne via notre support, au coeur du public et pendant un événement majeur, peut avoir un impact considérable en terme marketing.

Quel est votre business model?

Nous sommes une agence de régie publicitaire, le modèle économique est donc équivalent. Les sponsors passent par nos services afin de louer les espaces-sièges qui les intéressent. Nous nous chargeons de la fabrication des supports et chaque opération génère un revenu de sponsoring supplémentaire pour les organisateurs. Notre offre en partenariat avec ces organisateurs et clubs sportifs inclut un service de connexion dans les stades.

Pouvez-vous nous raconter votre plus belle anecdote de startuper?

Notre plus belle anecdote est l'accueil auquel nous avons eu le droit sur le territoire mexicain pour l'ouverture de notre filiale sud américaine. Nous avons solennellement été invité à l'occasion d'une soirée organisée par la Chambre de Commerce Franco-Mexicaine et l'État de Queretaro dans le cadre du développement économique de la région. Nous y avons fait de belles rencontres professionnelles, notamment des décideurs des marques Kellogg's et Samsung.

Quelle a été votre plus grosse galère?

Nous rencontrons de grosses difficultés à entamer notre premier tour de table avec des investisseurs privés, business angels ou fonds en vue d'une première levée.

Recherchez-vous actuellement des fonds?

Oui, nous recherchons 500 000 euros pour, dans un premier temps, développer notre service R&D et ainsi élargir notre gamme de supports puis, dans un second temps, continuer notre ascension à l'international, et notamment sur le continent américain.

Une actualité particulière à mettre en avant?

Un partenariat avec la société française Ubudu pour sa solution "Mesh networking" est en cours pour "connecter" les stades. Nous sommes en discussion pour entrer dans le réseau ESSMA (European Stadium & Safety Management Association) et nous sommes également en proche relation l’AMAP (Asociación Mexicana de las Agencias de Publicidad) pour un partenariat commercial. D'autres types de partenariats sont en cours, notamment pour le développement de nos gammes de produits et médias.