Le mobile envahit notre quotidien et s’impose comme un canal incontournable pour faciliter nos achats. Avec la démocratisation du smartphone, les usages évoluent et de plus en plus de consommateurs envisagent de payer via leur mobile, révèle l’enquête GfK FutureBuy 2014. Il est désormais facile d’acheter son billet de train, de réserver sa maison de vacances, de se faire livrer son déjeuner ou encore de repérer un produit dans un catalogue et de le commander directement depuis son mobile. Ainsi, 57% des mobinautes français déclarent avoir déjà acheté via leur smartphone. Retour sur l'étude menée par IPSOS sur les français et le paiement mobile, commandée par Fivory.


Essor des applications de portefeuille numérique

L’année 2015 marque donc l’entrée dans une nouvelle ère du paiement mobile, comme en témoigne l’essor des portefeuilles numériques. Apple Pay, l’application de la marque à la pomme, a déjà séduit un million d’utilisateurs depuis son lancement aux Etats-Unis et se déploiera au Royaume-Uni le 14 juillet. Face à cette offensive, la concurrence s’organise avec les lancements à venir d'Android Pay par Google et de Samsung Pay par le géant coréen. Les banques surfent également sur la tendance afin de proposer à leurs clients des solutions de paiement sans contact. Ainsi, le m-commerce pourrait représenter plus de 180 milliards d’euros dans le monde d’ici fin 2015.

Vers une évolution des usages en France

En France, le paiement mobile devrait également connaître une forte pénétration. Avec 200 consultations en moyenne, les Français passent plus de 2 heures par jour sur leur mobile. En outre, la population est déjà bien équipée en smartphone, un français sur deux en possède un. Aujourd’hui, le smartphone permet en un clic de passer un appel, de consulter son agenda, de lancer une vidéo ou de suivre ses réseaux sociaux. Demain, il servira aussi de solution de paiement afin de régler ses achats sans avoir à sortir son portefeuille.

Eliminer la friction du paiement, telle est la mission que s’est fixée Fivory grâce à sa solution de « mobile wallet ». Dans son enquête « Les Français et le paiement mobile » en partenariat avec Ipsos, la startup a recueilli l’opinion des consommateurs et des commerçants à l’égard de cette technologie. Si l’étude révèle une forte notoriété du paiement mobile auprès des sondés, des freins persistent à la diffusion des nouveaux usages.

88% du grand public connait le paiement mobile

Côté grand public, 88% des personnes interrogées savent que le téléphone mobile peut servir de moyen de paiement. Pour eux, cette technologie répond aux évolutions des usages de consommation dans un monde très connecté et mobile où le smartphone tient un rôle de plus en plus prépondérant. Les principaux bénéfices perçus par les usagers sont : la rapidité du passage en caisse, le fait de ne plus avoir besoin d’un portefeuille, et la possibilité de lire directement sa carte de fidélité lors de l’achat.

Néanmoins, seul un quart des répondants (26%) est prêt à utiliser le mobile comme moyen de paiement. En effet, cette technologie se heurte à de nombreux obstacles : manque de confiance, réticence au changement des habitudes d’achat, peur d’être envahi de publicités mobiles. Pour assurer leur développement à large échelle, les services de paiement mobile devront donc faire face à ces préjugés et rassurer les usagers sur la sécurité des transactions.

35% des commerçants envisagent de s'équiper

Côté commerçants, cette solution est davantage plébiscitée. En effet, l’étude révèle que 91% d’entre eux savent que le mobile peut servir de mode de paiement. Pour eux, l'économie est de taille car le passage au paiement mobile leur permettra de réduire significativement la durée de l’encaissement et de dématérialiser les reçus et la carte de fidélité.

Par ailleurs, les commerçants pourront enrichir leur base clients afin de diffuser en temps réel des communications ciblées. Ainsi, 44% des sondés considèrent que cette technologie permettra d’améliorer la relation client. Bien que seuls 2% des commerçants interrogés disposent actuellement d’une solution de paiement en magasin, plus d’un tiers d’entre eux (35%) compte s’équiper dans le futur.