Userfarm, le service de crowdsourcing vidéo qui est née il y a une dizaine d’années en Italie, se développe en France et lance une offre consacrée aux ONG et aux startups : U4F (Userfarm for future).
Depuis dix ans, Userfarm propose aux marques de formuler des briefs, pour des campagnes et vidéos qui seront diffusées online. Une manière qui se veut plus économique qu’une agence de publicité lorsque l’on doit produire beaucoup de contenu. Userfarm, qui réalise 90% de production web, estime ainsi réduire les coûts de 50 à 70% par rapport à une production classique.
Avec des clients comme Rémy Cointreau, les assurances April ou encore Renault, la plateforme a décidé de lancer une nouvelle offre à destination des ONG et des startups. Moins onéreuse, Userfarm et ses utilisateurs réduisant leur marge, cette nouvelle formule permet de faire appel à la communauté de 120 000 réalisateurs présents dans 140 pays à un coût modéré et dans des délais plus courts.
Selon Userfarm, un projet utilisant du contenu vidéo a en moyenne 85% de plus de chances de recevoir des fonds. « Au fil du temps, à travers les différents bureaux nous nous sommes rendus compte que les ONG et les startups avaient besoin, plus que d’autres, de produire du contenu, or ça a un coût qui est difficilement gérable pour eux, la vidéo crowdsourcée est un bon moyen de pallier cette problématique tout en ayant de belles campagnes », explique Thomas Bernard, directeur commercial France chez Userfarm.
Comme n’importe quelle autre marque, les ONG et startups auront accès à deux types de prestation :
- l’Open Call, où l’ONG produit un brief et invite les réalisateurs à proposer leur réponse dans un délai de 4 à 6 semaines, avant de choisir le film qui l’intéresse. Une sorte de solution clé-en-main.
- le Propitch, où les équipes d’Userfarm demandent à la communauté de réaliser des storyboards et d’avoir une approche créative afin que l’ONG puisse choisir le script qu’elle souhaite voir réaliser. Ce qui permet là d’avoir un total contrôle sur les films.