L'association France eHealthTech, qui regroupe pour le moment 59 startups françaises, se crée pour représenter les jeunes pousses de la e-santé et donner de la visibilité à l'écosystème. 


Il aura fallu trois mois pour concrétiser ce projet d'association qui fédère les champions français de la e-santé. Comptant pour le moment 59 membres, France eHealthTech regroupe des jeunes pousses de domaines d'intervention divers : plateformes web, réseaux sociaux en santé, applications mobiles et objets connectés de santé, data en santé, machine to machine etc et affiche déjà des noms comme Care Labs, Doctolib, DreamQwark, SevenHugs,  Withings...

Organisée en six commissions thématiques (commission pouvoirs publics, commission économique et industrielle, commission R&D, commission data et données de santé, commission attractivité et commission communication), France eHealth tech "a pour mission de promouvoir et de représenter les startups de la e-santé auprès des pouvoirs publics, des élus et l’ensemble de l’écosystème et pour gagner en lisibilité et visibilité ", peut-on lire dans le dossier de presse présentant l'initiative.

ehealthtech

Nous, startups en e-santé, partageons des problématiques communes. France eHealthTech est un lieu d’échanges qui manquait pour structurer notre filière et exprimer des positions communes” , explique Guillaume Marchand, président de l’association et fondateur de dmd Santé.

Au sein de France eHealthTech, les membres, répartis sur l'ensemble du territoire français, ont en moyenne 2 ans et 4 mois et représentent plus de 731 emplois. Plus de la moitié d’entre elles bénéficie d’un soutien structurel et sont membres d'un ?incubateur, d’une technopole ou d’un cluster santé.

Rappelons qu'à l'automne, une alliance a récemment été conclue entre cinq organisation professionnelles :  la FEIMA, le LEEM, LESISS, le SNITEM et Syntec Numérique qui ont créé eHealth France "pour développer et promouvoir la filière française de santé numérique, accroître la visibilité et l’impact d’une filière porteuse d’emplois et de croissance pour la France, et dont le développement contribue de manière essentielle à la modernisation des systèmes de santé", précise le Syntec sur son site. La e-santé française se structure, cela permettra-t-il de voir naître des licornes françaises dans le secteur ?