Il y a quelques jours, l’agence Rumeur Publique organisait un événement à l’occasion de la parution du Landscape VB Profiles, consacré aux FinTech mondiales. Ce rassemblement, organisé en présence de Hugues Magron, associé Financial Services Industry-Fintech de Deloitte, Pierre Dreux, VP Europe de VB Profiles et Guillaume-Olivier Doré, Président de Robin Finance, a permis de faire le point sur un marché mondial en constante évolution, principalement porté par les États-Unis et le Royaume-Uni.
Et le marché semble se porter au mieux. Avec 1046 entreprises valorisées à 51 milliards de dollars, celui-ci a permis d’employer plus de 300 000 personnes.
Un secteur qui continue à évoluer à grande vitesse. On assiste aujourd’hui à un véritable déplacement des investissements des États-Unis vers l’Europe et l’Asie entre 2015 et 2016. Un mouvement qui s’explique avant tout par la maturité du marché américain, qui grâce à ses années d’avance sur l’Europe en terme de FinTech, voit le nombre de ses investissements diminuer au profit de marchés plus jeunes qui nécessitent des fonds pour avancer.
Et justement, quels secteurs évoluent le plus ? Si l’on voit globalement se développer une majorité de startups FinTech dans les secteurs du paiement mobile (dans lequel l’Angleterre est prédominante), du prêt à la consommation ou encore du prêt entre particuliers, on voit également émerger le secteur de la blockchain, jusqu’ici encore minime.
Autre point important : l’évolution des fonds levés dans le secteur. Si le nombre de deals était jusqu’en 2014 supérieur au montant des fonds levés, la tendance s’est inversée dès 2015. Une évolution qui montre la confiance que les investisseurs portent désormais au marché, mais également l’importance pour les FinTech de réaliser immédiatement de grosses levées pour s’assurer un avenir.
Enfin, les quatre intervenants ont tenu à préciser que le secteur des robo-advisors allait évoluer très rapidement dans le monde, le marché pouvant atteindre les 2 à 5 billions de dollars d’ici quelques années. On devrait également assister ces prochaines années à deux optiques de consolidation : le regroupement de FinTech dans une logique d’agrégation de services, ou bien l’acquisition de FinTech par des grands groupes à la recherche de technique et de palettes de services.