Alors que la plupart de leurs camarades profitent de l'adolescence pour s'amuser entre amis, les adolescents que nous avons sélectionnés ont décidé de se jeter dans le grand bain de l'entrepreneuriat. Preuve qu'à l'âge ingrat, on peut aussi être productif !

Valentin Reverdi, Dissemblances

Lycéen moyen, Valentin décide rapidement d'abandonner son cursus scolaire. Mais il ne compte pas végéter et a déjà en tête un projet : créer un magazine collaboratif. Avec l'aide de deux youtubeurs, Dissemblances prend vie. Le slogan de cette startup ? "Le premier magazine imprimé et rédigé par la Génération Z, pour la Génération Z"

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© Matthieu Sorey Garnier

Guillaume Bénech, L'Petit Mardi Edition

À l'âge de 15 ans, le jeune Guillaume pouvait déjà se vanter d'avoir vendu plus de 1500 exemplaire de son second ouvrage, Agent Will, le dossier 86, qu'il a lui-même édité grâce à sa société L'Petit Mardi Edition. Il publie aussi un magazine papier, qui sort six fois par an. Cette année, ce magazine gratuit lui a permis de remporter le Hype Award Espoir.

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© Culturebox

Etienne Ginon, Holimeet 

C'est la veille du bac qu'Etienne Ginon met en ligne Holimeet, son application de géolocalisation d'amis.  Le jeune homme réussit à séduire les investisseurs et conclut un tour de table de 150 000 euros pour développer son application dont la communauté excède les 4 000 utilisateurs.

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Guillaume Rolland, SensorWake

Étudiant en première année de formation d'ingénieur, Guillaume a toujours aimé créer du "pratico-pratique". Plus jeune, il inventait par exemple un bras robotique qui permettait d'infuser le thé en fonction de sa nature. Mais c'est à 18 ans que le jeune homme réussit son plus bel exploit : le succès de la campagne de financement participatif du SensorWake, un réveil olfactif. Désormais entrepreneur, son parcours a été salué par Axelle Lemaire, secrétaire d'État au Numérique : « Guillaume Rolland est un représentant emblématique de la French Tech. Il est sûr de lui, humble et enthousiaste. »

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Adrien Sergent, Digital Wave Studio

Grâce à des tutoriels trouvés sur YouTube, Adrien se forme seul au game design. En parallèle de cette activité qu'il exerce en free-lance, il se lance dans plusieurs projets entrepreneurial. À 16 ans, il fonde son studio de développement de jeux vidéo et, après une croisade administrative, devient le premier auto-entrepeneur mineur de France.

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© Mickael Penverne/20 Minutes

Louis Haincourt, Dealerdecoque

L'aventure Dealerdecoque a commencé par une simple commande internet. Louis décide d'acheter 100 coques de smartphone via un site chinois pour les revendre à ses camarades lycéens. Le jeune homme décide alors de créer un site marchand, Dealerdecoque, pour continuer la revente de coques à plus grande échelle. Submergé par les commandes, il souhaite aller plus loin. Il décide alors de créer lui-même ses propres coques de téléphone. En 2015, la jeune pousse a enregistré un chiffre d'affaires de 270 000 euros.

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© ecole-management-normandie.fr

Mike Meimoun, Mixtr

À 16 ans, Mike a imaginé Mixtr, une application smartphone gratuite. Le principe ? Faire découvrir de la musique en se basant sur le principe du jugement instantané (le fameux j'aime/j'aime pas). L'application compte déjà 15 000 utilisateurs. Le jeune lycéen a également signé des partenariats, comme avec le label de rap Wati B.

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Philippine Dolbeau, New School

Pour une lycéenne, l'ambition de Philippine est plutôt originale : avec sa startup New School, elle entend mettre fin à l'école buissonnière, grâce à un système de notification de cahier d'appel numérique et de notification d'absences par SMS. Et son projet semble voué à la réussite. La jeune entrepreneure a même rencontré Apple, qui lui a prodigué des conseils pour pérenniser sa jeune pousse.

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