« Bad news before good news » : il est important que l’entrepreneur fasse preuve de transparence en communiquant les mauvaises avant les bonnes nouvelles
L’entrepreneur doit être capable de se remettre en question et d’écouter son entourage, le marché et son board
Le premier meeting post-levée est parfois qualifié de « Oh shit meeting ». Le VC peut alors découvrir des éléments qui n’étaient pas visibles lors de l’analyse effectuée lors de la levée Il est important que le VC et l’entrepreneur se fixent des objectifs de croissance et structuration à 3 mois – 6 mois – 1 an.
Enfin, c’est à ce moment que se mettent en place les modes de communication VC – entrepreneur : la fréquence des échanges et du reporting, ainsi que le contenu de celui-ci (les metrics et nouvelles importants à communiquer)
Le danger qui guette tout entrepreneur post-levée : investir trop rapidement. Attention à ne pas se précipiter en déployant trop rapidement l’argent frais (zones géographiques ou recrutements hâtifs et donc potentiellement mauvais…). Il est recommandé de préparer une montée en cadence progressive
Il ne faut pas croire que la bataille a été gagnée lors de la levée de fonds. Au contraire ! Ce n’est que le début.
La fuite en avant (je suis en retard donc j’investi plus) est rarement la bonne solution
Il est souvent souhaitable que le board reflète les poids respectifs de la table de capitalisation.
Un board efficace regroupe des acteurs expérimentés et bienveillants qui savent travailler ensemble, et écarte les personnes néfastes pour la société.
Enfin, un bon board comprend un nombre restreint de personnes, limitée aux personnes qui peuvent ajouter de la valeur sur les prochaines étapes de développement.
C’est à l’entrepreneur de fixer les règles, de tenir le cap. Il doit montrer qu’il est le capitaine à bord.
L’entrepreneur doit utiliser son board pour prendre des décisions stratégiques. Il peut proposer plusieurs options à discuter en board afin de l’aider à sa prise de décision.
Le board n’est pas là pour décider à la place des dirigeants.
Il faut tenir régulièrement informés les membres du board des principales news business, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, au-delà du reporting régulier fixé post-levée.
Il est également recommandé de sentir le pouls des membres du board lors d’échanges one-to-one réguliers.
Charge à l’entrepreneur de préparer son board en amont. Le reporting chiffré ainsi que les slides présentés au board doivent être envoyés quelques jours avant. Le board est le moment de discuter de la stratégie et de prendre des décisions.
Le VC représente une réelle aide à la structuration et au développement de l’entreprise, notamment dans la mise en place de la bonne gouvernance, le développement d’indicateurs opérationnels pertinents, …
Certains VC apportent une forte valeur ajoutée car ils ont développé des réseaux de contacts et proposent des mises en relation avec des prospects ou des partenaires business. Certains VCs ont développé une logique de plateforme avec des personnes dédiées dans leur équipe ou dans leur réseau pour aider les startups de leur portefeuille. Cela concerne des compétences aussi variées que les RH, PR ou encore DAF.
Enfin, un VC de renom au capital d’une startup sert de gage de qualité afin d’attirer d’autres VC ou d’autres sources de financement. Les startups peuvent ainsi obtenir de meilleures garanties pour leurs prêts par exemple.
La meilleure manière de développer une relation constructive avec son VC est bien évidemment de délivrer opérationnellement le plan de développement qui a été convenu ensemble