Le groupe Guy Hoquet s'est associé avec Syllabs et l'agence 1min30 pour développer un robot-rédacteur. Sa mission : produire des contenus locaux et hyper-personnalisés pour les clients de ses 450 agences immobilières françaises. 

Comment fournir à ses clients du contenu de qualité, en adéquation avec leurs attentes et surtout leur localité, sans avoir à embaucher un rédacteur pour chacune de ses 450 agences immobilières présentes sur le marché français ? Une problématique difficile pour le groupe Guy Hoquet qui, dans un soucis d'amélioration de sa relation client, a décidé de s'associer avec l'agence 1min30 et Syllabs, une entreprise spécialisée dans les technologies et l’analyse sémantique informatisée, afin de trouver l'innovation qui pourrait l'aider à la résoudre.

La solution ? Un robot-rédacteur, capable de produire automatiquement un contenu riche, éditorialisé, et surtout hyper-personnalisé. Son algorithme collecte, trie et organise ainsi des millions de sources et les transforme en temps réel en des centaines d’articles quotidiens. Au programme : des expertises, de l’information sur les quartiers, mais également des annonces immobilières.

" Dans un contexte hyper concurrentiel et un monde de quête perpétuelle d’information, nous considérons que le site d’agence local est primordial ; pour être attractif il doit proposer plus que des annonces "

Fabrice Abraham, directeur général du réseau Guy Hoquet l'Immobilier

Au total, ce seront donc bien 450 agences Guy Hoquet l’Immobilier qui se transformeront en de véritables médias spécialisés et locaux, dont l'actualité d’hyper proximité pourra permettre aux agences de transformer leur audience en clients potentiels, mais également aux agents de se concentrer sur leur coeur de métier : la vente.   

Et pour les sceptiques qui pensent que les robots sont en train de voler le métier des journalistes, le groupe tient à préciser que les contenus proposés par ses robots sont bien différents du réel travail de rédacteurs, puisque ceux-ci s'appuient uniquement sur des bases de données : " Il n’est pas question de dévaloriser le travail des journalistes et laisser penser que des robots peuvent faire le métier à leur place. Au contraire nous pensons que leur travail d’enquête sur le terrain est indispensable au pluralisme de l’information dans notre secteur", conclue Virginie Franc Jacob, responsable communication digitale Guy Hoquet L’Immobilier.

Infographie_Robot Redac