Shopopop est une plateforme de service de livraison collaborative entre particuliers. Les courses deviennent plus pratiques et faciles. Il suffit de commander ses courses en ligne sur le site web des commerces partenaires pour que les courses soient livrées à son domicile grâce à l'application Shopopop. Le livreur n’est pas comme les autres puisqu’il s’agit d’un particulier, qui profite de son trajet quotidien pour apporter les courses de son ou ses voisins. Johan Ricaud, CMO raconte l’histoire et l’ambition de Shopopop.

Antoine Cheul, CEO et Johan Ricaud CMO viennent tous les deux d’une école de commerce. Ces deux jeunes entrepreneurs de 26 et 25 ans se sont rencontrés par l’intermédiaire de l’un de leurs anciens professeurs qui connaissait leurs motivations entrepreneuriales. L’histoire de Shopopop a pu démarrer et c’est donc à Nantes que la jeune pousse s’est installée, avant de se développer dans plusieurs villes comme Angers, Rennes et bientôt Lyon.   

Quel est votre constat de départ ?

La livraison du dernier kilomètre génère de nombreuses contraintes aussi bien pour le consommateur que pour l'entreprise qui souhaite la mettre en oeuvre (couts, flexibilité, amplitude horaire, relation client).

Quelle est votre solution ?

La solution est de réaliser une livraison par l'intermédiaire d'une mise en relation entre deux particuliers à travers les usages de l'économie collaborative. D'un côté, un utilisateur qui vient de passer commande en magasin/web va pouvoir se faire livrer par l'intermédiaire d'un particulier qui profite d'un trajet régulier ou occasionnel pour récupérer la commande au retrait et la livrer sur sa route contre une participation au frais engagés. Une démarche qui s'apparente au covoiturage pour ici livrer des marchandises.

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Quel est votre business plan ?

B2C via une commission de 20% sur chaque livraison. B2B dans le cadre de partenariats commerciaux.

Pouvez-vous nous raconter votre plus belle anecdote de startuper ?

Aujourd'hui nous proposons notre service à de nombreux fleuristes et ce qui a été très fort c'est qu'au début nous proposions à ces fleuristes d'utiliser un de nos outils web pour gérer leurs livraisons. Après quelques semaines, il n'y avait que très peu d'activité, on a cherché pourquoi et on s'est rendu compte que l'outil ne convenait pas à leur mode de fonctionnement. Les fleuristes utilisent encore beaucoup le fax alors nous startup ultra connectée du web 2.0, nous avons acheté un fax pour traiter et mieux gérer leurs livraisons. Aujourd'hui ça carbure et plusieurs dizaines de livraisons de fleurs passent par la plateforme chaque semaine !

Quelle a été votre plus grosse galère ?

Notre plus grosse galère aura été devoir gagner en crédibilité dans l'univers de la grande distribution du haut de nos 25 ans. Venir présenter un concept encore non évangélisé, encore non présent sur le marché et faire comprendre à ces grands groupes que cette solution de livraison peut s'intégrer dans leurs volontés d'innover et de diversifier leurs services sur le e-commerce afin de répondre aux nouveaux modes de consommation et lutter contre certains pures-players.

Recherchez-vous actuellement des fonds ?

Oui, nous recherchons 650 000 euros pour continuer notre développement national.

Une actualité particulière ?

L'ouverture prochaine du service à Lyon !