Les startups du Grand Ouest ont désormais accès à un deuxième fonds d'amorçage, doté de 60 millions d'euros au départ. Il cible des jeunes pousses en early stage qui n'ont pas encore procédé à un tour de seed.

Et de deux ! Le fonds interrégional Go Capital lance son deuxième fonds d'amorçage, baptisé sobrement GO CAPITAL Amorçage II. Il a réalisé son premier closing auprès de Bpifrance via le fonds national d'amorçage, à hauteur de 20 millions d'euros, à parité avec le FEI. Les trois anciennes régions concernées, aujourd'hui réunies dans le Grand Ouest, ont chacune apporté 3 millions d'euros. La Banque Populaire de l’Ouest, la Banque Populaire Atlantique, le CIC Ouest, le Crédit Agricole Atlantique Vendée et la Caisse d’Epargne de Normandie ont eux mis un million sur la table. Enfin, une vingtaine d’entrepreneurs complètent le tour de table pour un montant global de près de 6 millions d'euros.

Brest

Le fonds se concentre sur les jeunes pousses en early stage qui n'ont pas encore procédé à un tour de seed. Centré sur l'innovation, il ciblera particulièrement les secteurs de l’économie numérique, de la santé, des biotechnologies, des GreenTech et de l’innovation de service. Il prévoit d'apporter entre 500 000 et 2 millions d'euros en moyenne lors d'un premier investissement et se laisse la possibilité de réinvestir jusqu'à un montant maximum de 6 millions d'euros. Le fonds a déjà réalisé ses premiers investissements dans les startups Blacknut et Sweetch Energy.

Le fonds promet "un accompagnement fort des projets financés", notamment grâce à des partenariats encore à concrétiser avec des accélérateurs régionaux. Seul un accord avec l’accélérateur Start-Up Palace a pour l'instant été signé. Le fonds décline cette stratégie partenariale avec d'autres acteurs, à l'instar des banques, pour "faciliter l'accès de leurs clients à l'offre GO CAPITAL Amorçage II et, d'autre part, mieux synchroniser les actions respectives de chaque partenaire pour augmenter ainsi les chances de succès des sociétés financées". Le fonds souhaite également se rapprocher encore de la SATT Ouest Valorisation et Normandie Valorisation pour que les futures jeunes pousses financées puissent exploiter des technologies issues des laboratoires publics de Recherche du Grand Ouest.