Le nouveau fonds porté par Breega Capital se centrera sur les startups européennes des FinTech et AssurTech. L'équipe s'étoffe également de spécialistes pour conseiller les jeunes pousses dans les domaines RH, juridique et business développement.

Le fonds d'investissement Breega Capital vient de réaliser un nouveau closing pour doter son nouveau fonds et ainsi porter sa capacité d'investissement de 50 à 150 millions d'euros. Le fonds compte désormais quelque 140 investisseurs, dont une centaine d'investisseurs privés mais aussi des banques, des assurances et bpifrance. Cette nouvelle structure d'investissement permettra à Breega d'investir dans des jeunes pousses européennes des domaines FinTech et AssurTech.

"Nous investirons dans des startups qui veulent disrupter les secteurs bancaires et de l'assurance, pas seulement en matière de paiement, précise François Paulus, cofondateur et partner de Breega. La France constitue un pays hyper attractif pour les startups européennes, il s'agit quand même de la sixième économie mondiale." Le fonds scrute particulièrement les entreprises espagnoles, italiennes et allemandes.

Proposer un accompagnement complet des startups en portefeuille

Cette levée est aussi l'occasion pour Breega de structurer ses équipes, avec notamment le recrutement de Robin Sappe en tant que directeur de ressources humaines en résidence. Le fonds dispose donc désormais d'une "Breegade", composée de responsables RH, juridique et business développement auxquels les startups de son portefeuille peuvent se référer en cas de besoin. "Nous pouvons à la fois conseiller les startups sur leur stratégie, en matière de business ou de recrutement par exemple, mais aussi les soutenir au quotidien sur des problématiques opérationnelles, souligne Robin Sappe. En matière, ça passe à la fois par la chasse de talents pour un poste spécifique ou par des conseils, parfois même des déplacements au sein de la startup, pour régler des problématiques relationnelles."

Breega Robin Sappe

Pas question pour le fonds de faire payer d'une manière ou d'une autre ces prestations d'accompagnement. "Nous permettons simplement aux entrepreneurs de se concentrer sur leurs missions principales, nous leur offrons davantage de temps", estime François Paulus. C'est également pour cela que le fonds a choisi de développer ses ressources en interne plutôt que de nouer des partenariats avec des structures externes, qui n'auraient pas forcément pu suivre les startups sur la durée.