Prizm veut simplifier l’accès à la musique et la découverte de nouveaux artistes grâce à un algorithme qui adapte la musique aux goûts de son audience. Un produit que Maddyness a pu tester ces dernières semaines. Retour d'expérience. 

Après plus de 3 ans de R&D et une campagne Kickstarter ayant permis de récolter plus de 160 000 dollars, la startup parisienne Prizm annonce la sortie commerciale de son premier produit : un lecteur audio intelligent capable de sélectionner la musique selon les goûts des personnes présentes dans la pièce et l’ambiance du momentDéveloppé par Pierre Gochgarian (Directeur Général), Arthur Eberhardt, Olivier Roberdet et Pierre Verdu, Prizm se présente sous la forme d'une petite pyramide proposée au prix de 149 euros (hors abonnement).  

Un jukebox intelligent 

À la sortie de la boîte, nous sommes séduits par le design de Prizm, que l'on imagine sans problème trôner à côté des enceintes. Ca tombe bien puisque ce sera sa place pour les prochaines semaines. Avant toute chose, il faut le brancher (Prizm fonctionne sur secteur) et le connecter aux-dites enceintes. Ensuite, passage obligé par l'application mobile (disponible sur iOS et Android) que nous avons préalablement téléchargée, pour créer un profil et définir nos goûts musicaux. Un processus qui devra être répété par chaque utilisateur qui veut voir ses goûts pris en compte par Prizm. Contraignant certes, mais c'est le prix à payer pour que l'algorithme puisse ensuite proposer à chaque fois des morceaux qui collent au plus près des préférences de chacun. 

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La prise est main est relativement intuitive, tout comme le fonctionnement : nous lançons une première chanson en appuyant sur le bouton play, et la musique démarre. L’appareil va piocher parmi les musiques de son catalogue (disponible avec l'abonnement à 39,90 euros par an) ou via les web-radios qu'il propose. Le plus : la première année est offerte à l'achat.

Un titre vous plaît ? Il suffit ensuite d’appuyer sur le cœur du produit pour que Prizm sauvegarde le titre et vous le rejoue plus tard. Un titre ne vous plait pas ? Signalez-le à Prizm par un appui long sur la croix. Nous avons aussi la possibilité de contrôler Prizm avec l’application pour sauvegarder ou passer un titre, rejouer un morceau découvert précédemment, ou bien orienter la sélection avec un titre ou un genre musical. Et c'est d'ailleurs bien plus intuitif que de se déplacer jusqu'à Prizm : on est plus habitués à piloter la musique depuis nos smartphones qu'en appuyant sur une pyramide en plastique. 

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Le vrai intérêt de Prizm se ressent sur le long terme, grâce au machine learning. Plus on interagit avec Prizm, mieux il connaît nos goûts musicaux, et l’heure à laquelle vous aimez les écouter, pour vous proposer votre playlist idéale selon le moment de la journéeEt ce qu’il fait avec vous, Prizm sait aussi le faire avec votre conjoint et vos collègues qui disposent d’un profil utilisateur sur l’application. Il détecte ainsi leur présence via leur smartphone pour adapter automatiquement la playlist à ce qu’ils aiment. 

Verdict ?

Le fait que toutes les personnes présentes dans la pièce doivent avoir rempli leur profil pour être pris en compte par Prizm enlève la spontanéité que l'on attendrait d'un tel produit. Difficile en effet de demander à chaque invité qui arrive à la soirée de télécharger l'application et de renseigner ses goûts musicaux en détails. Le prix, également, peut être un frein à l'adoption pour certains consommateurs, d'autant plus que Prizm nécessite l'utilisation d'un smartphone et d'enceintes pour fonctionner. Néanmoins l'application est très intuitive et fonctionne très bien, et on salue l'idée de la startup, originale, qui permettra aux fans de musique de découvrir, ou redécouvrir, de nouveaux sons aux côtés de leurs proches. 

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