Armis, la startup qui digitalise la communication de proximité des enseignes physiques pour générer du trafic en magasin via internet, annonce avoir bouclé un tour de table de 6 millions d'euros, 18 mois seulement après son lancement. Le fonds Elaia Partners entre au capital, aux côtés d'Iris Capital et de plusieurs business angels. 

Les choses semblent aller au plus vite pour Armis, la startup fondée par David Baranes et Dan Gomplewicz, deux experts en Publicité Digitale et Retail ! Celle-ci, qui voyait le jour en juin 2017, annonce aujourd'hui avoir bouclé une levée de série A de 6 millions d'euros auprès de ses investisseurs historiques Iris Capital, le family office Sonorfi et les business angels Brian O’Kelley, cofondateur d’AppNexus, Michael Rubenstein, président d’AppNexus et Philippe Finkelstein, cofondateur d’Altavia, mais aussi du fonds Elaia Partners.

" Nous avons franchi beaucoup d’étapes en peu de temps et le succès rencontré depuis le début de l’aventure nous a rapidement conduit à une taille critique nécéssitant de nouveaux investissements pour grandir "

David Baranes et Dan Gomplewicz

Une opération cruciale pour la jeune pousse parisienne, qui intervient 18 mois seulement après un premier tour de table en seed d'un million d'euros. Celle-ci devrait ainsi lui permettre de développer et d'affiner sa technologie de publicité multilocale qui permet aux enseignes, grâce à la géolocalisation, le programmatique et l'intelligence artificielle, d'attirer des clients en boutiques en s’appuyant sur leurs opérations commerciales réalisées sur internet. Son objectif : apporter plus d'autonomie à ses clients, ainsi qu'un plus fort degré de personnalisation dans l’activation de campagnes de publicité multilocale.

 La startup, dont l'équipe est aujourd'hui composée de 23 personnes, prévoit ainsi de doubler ses effectifs en 2018. Celle-ci, qui compte parmi ses clients de grandes enseignes de la distribution comme Carrefour, E.Leclerc, Intermarché, Norauto, Fnac Darty, ou encore Leroy Merlin, envisage également de toucher de nouveaux secteurs d'ici la fin de l'année, à commencer par celui de la mode, du jouet ou du sport.