Lorsque Géraldine, ancienne consultante en stratégie et directrice des partenariats de Jolicloud a l'idée de faciliter l'accès aux artisans français, elle rencontre Arnaud, responsable de la matériauthèque de chez Wilmotte & associés qui travaille quotidiennement au contact des artisans. Un an et demi plus tard, ils croisent le chemin de David, développeur fullstack. Il quitte tout pour se lancer dans l'aventure HopFab avec eux.

Quel a été votre constat de départ ?

Les français sont passionnés de décoration et sont de plus en plus nombreux à souhaiter un intérieur unique. Ils sont également de plus en plus sensibles aux logiques de circuit court et aux produits made in France.

Les artisans français sont une réponse parfaite à ces nouvelles attentes mais faire appel à un artisan s'avère extrêmement compliqué : comment définir son projet techniquement et financièrement, comment trouver un artisan de qualité, comment sauter le pas en toute confiance avec un artisan qu'on ne connait pas et pour commander un meuble qu'on n'a jamais vu ?

Quelle est votre solution ?

Hopfab est une plateforme qui rend l’artisanat accessible au plus grand nombre. Nous accompagnons chaque client dans la définition de son projet sur-mesure et lui permettons d'oser en toute sécurité une nouvelle expérience d'achat locale, humaine et authentique auprès d'un réseau d'artisans labellisés par la plateforme.

Quel est votre business model ?

Le service Hopfab s'adresse à une grande diversité de clients (particuliers, bureaux, commerces, hôtels, restaurants...) qui souhaitent créer des espaces personnalisés pour valoriser leur intérieur, attirer de nouveaux talents ou clients.

Le service est gratuit pour les clients. Nous nous rémunérons en prenant une commission sur chaque projet qui correspond aux coûts marketing et commercial déjà intégrés dans le modèle économique des ateliers.

Pouvez-vous nous raconter votre plus belle anecdote de startupper ?

Il y en a beaucoup mais très récemment un atelier nous a contacté pour nous annoncer que grâce à nous il allait développer sa structure et embaucher son premier salarié ! C'est une grande fierté pour nous d'accompagner au quotidien le développement des artisans français.

Quelle a été votre plus grosse galère ?

Trouver notre CTO ! Une grosse galère qui nous aura pris près d'un an et demi. Mais finalement c'est un mal pour un bien, car cela nous a permis d'aller tester très rapidement notre service et le marché et de mieux comprendre la manière dont notre plateforme devait fonctionner.

Recherchez-vous actuellement des fonds ?

Nous cherchons à lever 700 000 euros afin de rendre l'artisanat français accessible à tous.