"Cette opération va nous permettre de prendre une nouvelle dimension et d'augmenter considérablement les ventes et le déploiement de nos véhicules dans le monde entier, pour devenir un acteur mondial du véhicule autonome", affirme Christophe Sapet, président du directoire de Navya, dans un communiqué.
La date envisagée pour l'introduction sur Euronext Paris n'a pas été précisée. Elle demeure "conditionnée notamment aux conditions de marché" et à la délivrance d'un visa par l'Autorité des marchés financiers (AMF), a précisé l'entreprise qui indique avoir procédé mercredi à l'enregistrement de son document de base auprès de l'AMF, "première étape du projet".
Navya affirme être la "première société à commercialiser des navettes et des robots taxis". Elle revendique 67 navettes vendues dans 16 pays à la fin du premier trimestre 2018. La jeune pousse dit vouloir utiliser les capitaux levés en Bourse pour investir dans les logiciels et la recherche-développement, étoffer ses équipes de vente et de marketing, et renforcer ses capacités de production.
Après avoir atteint 10 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2017, Navya vise 30 millions d'euros en 2018 et 480 millions en 2021, soit un objectif de 40% de part de marché des navettes autonomes. Créée en 2014, la société basée à Villeurbanne, dans l'agglomération lyonnaise, compte parmi ses actionnaires l'équipementier Valeo, spécialiste des technologies pour les véhicules autonomes, et Keolis, filiale de transports urbains de la SNCF. Elle compte 200 collaborateurs en France et aux Etats-Unis.