Des lieux de vie d’abord

Aujourd’hui nous travaillons différemment, de façon plus fragmentée, à la quête de toujours plus de mobilité, de connectivité et de bien-être. Nous cherchons davantage de facilité dans l’accès à nos environnements de travail mais aussi de vie. D’où la porosité entre les milieux proposés comme les espaces de coworking. Et la ville - plus encore les grandes métropoles - est l’épicentre de toutes ces mutations de société. Les foncières et acteurs de la ville vont ainsi devoir générer des espaces polyvalents avec des portefeuilles de services de haut niveau de qualité pour répondre à ces nouvelles exigences.

Par ailleurs, la génération millennial - qui est moins sensible à la propriété des biens qu’à l’usage - amène quant à elle à repenser l’ensemble des parcours client pour apporter davantage de mixité dans les usages sur un même lieu (ou entre les espaces géographiques). Du Plug & Play, et en même temps de l’accompagnement dans les moments clés de leur vie, à commencer par leur passage dans les résidences étudiantes. Dans une économie des savoirs, il faut en effet devenir pourvoyeur de services pour retenir les talents, explique Valérie Britay, directrice exécutive bureaux.

Le grand retour de la centralité et des « faubourgs urbains »

Une centralité urbaine, c’est un concentré de vies, commence à raconter Baudouin Delaporte, directeur du développement immobilier chez Gecina. C’est un lieu de travail, un lieu culturel, où l’on se transporte... Ainsi, si on avait pu observer un phénomène de sortie des centres urbains il y a quelques années du côté des entreprises, elles reviennent aujourd’hui dans les centres. Car il s’agit d’attirer les talents qui recherchent une densité urbaine et culturelle, précise Baudouin. L’accès à un ensemble de commodités semble aller de soi pour cette génération qui fait de la proximité avec les réseaux d’écosystèmes d’affaires un critère de choix d’implantation dans un tissu urbain.

Demain, l’impact positif de l’innovation : un enjeu de taille pour la vie en ville

Des lieux de vie qui apportent productivité et bien-être, c’est ce que résume Joséphine Neuman, directrice de la commercialisation des actifs en développement chez Gecina, lorsqu’il s’agit de parler d’« innovation ». D’un côté, innover, c’est répondre à des défis urbanistiques - comme réhabiliter des espaces de bureaux en y apportant de la vie, en mixant résidentiel-bureaux, espaces de conciergerie et commerces. Et de l’autre, c’est s’engager sur des objectifs RSE et soutenir les nouveaux acteurs de l’économie numérique, dont ceux par exemple permettant le déploiement de services tournés vers l’innovation Facteur 4 (division par 4 des effet les émissions de gaz à effet de serre d'un pays). C’est ainsi s’intéresser aux facteurs positifs des innovations technologiques, des facteurs environnementaux mais aussi en faveur d’une économie plus inclusive.

« We will never walk alone » : Ensemble... nous réinventons la ville

Dans une économie du partage et de l’intelligence collective, il faudra travailler dans des écosystèmes de plus en plus complexes. Nous devons ainsi embarquer les riverains dans les projets afin d’imaginer au mieux l’évolutivité des bâtiments et de leurs usages, et y répondre au moins dans un premier temps en termes d’infrastructure/matériel.

De la même façon, il faut penser d’abord aux collaborateurs-occupants d’un espace. Pour Gecina, l’ADN de l’entreprise repose notamment sur un très fort actionnariat salarié (83% des salariés !), précise Julien Landfried directeur exécutif communication et affaires publiques.

Enfin, pour imaginer des expériences urbaines plus fluides et efficientes, il faut aussi travailler ensemble entre foncières à l’échelle européenne pour conduire une réelle politique de l’innovation à impact positif. C’est ce que nous avons engagé avec cinq autres foncières européennes (Alstria, Coima Res, Colonial, Great Portland Estates et NSI) en créant un think tank sur l’innovation et la RSE.

Transformer pour plus d’agilité

Il faut repenser les organisations autour d’une feuille de route plus agile en cassant les silos entre les activités et les espaces. Avoir une vision holistique des entités, de la ville et des ses environnements composites permet d’orchestrer ces ensembles selon une approche durable de l’innovation. Transformer, réhabiliter, revitaliser nos espaces, c’est ainsi avant tout les ouvrir sur la ville et leur permettre de traverser le temps, rappelle quant à lui Cyprien Blanc, responsable de portefeuille chez Gecina. Une façon de lutter contre l’obsolescence des parcs immobiliers.

Maddyness, partenaire média de Gecina