On va avoir une petite réunion que le président présidera. On aura les grandes compagnies de l'internet, les gros réseaux sociaux, les moteurs de recherche et de personnes qui ne sont pas contentes de ce que font ces entreprises", a expliqué Larry Kudlow, lors d'une rencontre impromptue avec des journalistes.

Il n'est pas rentré dans les détails, mais Donald Trump et des ténors du parti républicain ont accusé ces entreprises de museler les voix conservatrices au profit de leurs convictions de gauche. D'autres élus ont aussi fait allusion à la position dominante de certaines de ces entreprises sur leur créneau, que ce soit Google dans la recherche ou Facebook dans les échanges sociaux, et demandé à ce que les autorités de la concurrence se penchent sur le dossier. La Maison Blanche elle-même pourrait donner instruction d'enquêter dans ce sens, selon la presse.

La rencontre à la Maison Blanche pourrait se tenir autour de la mi-octobre, a indiqué M. Kudlow, précisant que la date précise n'était pas encore fixée. Selon le conseiller économique de la Maison Blanche, le PDG de Google Sundar Pijai s'est d'ores et déjà engagé à participer à la réunion lorsqu'il l'a rencontré la semaine dernière.

Quand les journalistes lui ont demandé si Facebook et Twitter devaient également venir, il a dit: "C'est ce que nous espérons". Le locataire de la Maison Blanche avait donné de la voix sur le sujet en août sur...Twitter, son outil de communication favori.

"Les médias sociaux sont totalement discriminatoires contre les voix républicaines, conservatrices", avait accusé le président. "... Nous ne laisserons pas cela se produire. Ils réduisent les opinions de nombreuses personnes à DROITE, tout en ne faisant rien aux autres", a-t-il poursuivi.

Il avait aussi accusé Google de favoriser les résultats qui le montrent sous un jour négatif, ce que l'entreprise avait démenti avec beaucoup de vigueur. Des dirigeants de Facebook et Twitter ont également dû s'expliquer longuement début septembre devant le Congrès, notamment sur ce sujet. Google avait refusé de participer à ces auditions.