Dix étudiants incubés à NEOMA ont démarré un voyage pas comme les autres puisqu’ils ont cette semaine la chance de découvrir le berceau mondial de l’innovation : la Silicon Valley ! Au programme : visites des géants du numérique (Google, Facebook, Mozilla), des accélérateurs et incubateurs, de campus réputés comme l’Université de Berkeley, des rencontres avec des startuppers et des financeurs…Bref, une semaine dédiée à la découverte de cet écosystème entrepreneurial pétillant et dynamique, qui fait l’admiration de tous les jeunes créateurs à travers le monde pour son réseau et ses opportunités.

Les fondateurs des 9 startups incubées Barks, Cassette, Drive Eco’Vrac, EzB, Nicomed, PicMe, PimpMySound, Pomelo et SoFar ont débarqué samedi 18 janvier 2020 sur le sol américain en compagnie de François Jolly, le Responsable des Incubateurs de NEOMA Business School. Après un premier weekend touristique au cours duquel les étudiants ont eu le plaisir de s’immerger dans la culture américaine en vibrant au son du Gospel dans la Glide Memorial United Methodist Church, en s’émerveillant devant le Golden Gate, en frissonnant devant la prison d’Alcatraz ou en chinant à Fisherman’s Wharf, il est temps pour eux de démarrer un programme plus " business ".

Les voilà désormais à la découverte de l’espace de co-working Bespoke. Malgré un fort taux d’absentéisme dû au Martin Luther King Day, jour férié aux Etats-Unis, ils rencontrent une équipe de startuppers qui partagent avec eux leur expérience au sein de cet écosystème. " Ici, c’est d’une part le pays mais surtout la ville pour investir et se lancer. Il y a davantage d’argent à investir que de startups existantes. Les investisseurs vont donc chercher les startups de plus en plus en early stage. Pas de précipitations néanmoins pour une boîte française ! Faire ses armes en France est primordial, le réseau américain étant la clef. Si l’on souhaite se lancer sur le marché américain, il faut y venir avec un prototype ou une solution viable et des investissements. " Au fil de la conversation, chacun retire un conseil pour son business et en ressort grandi. Aux Etats-Unis, le temps s’écoule différemment pour les entrepreneurs qui se consacrent pleinement au développement de leur entreprise, faisant fi des jours fériés, comme l’a prouvé cette équipe. Très conscients du cadeau qu’ils viennent de leur faire, les étudiants remercient la startup et se dirigent vers Holberton, leur prochaine destination.

Holberton est une école de codage pour le moins atypique puisque les frais de scolarité sont prélevés sur le salaire des diplômés à partir de leur première embauche. En d’autres termes, si un diplômé gagne 2000 euros comme premier salaire, un certain pourcentage de cette somme reviendra à l’école pendant trois ans maximum. Un business model tout à fait fascinant pour nos jeunes créateurs habitués au système français. Ce mode de rémunération garantit en effet l’insertion des élèves dans la vie professionnelle, mais serait-il viable dans une autre culture habituée à un système de paiement plus traditionnel? Une question d’autant plus intéressante que l’école de codage a été créée par deux Français.

Très éloignée de l’idée que l’on pourrait se faire d’une école dédiée au développement web, les lieux aux couleurs chatoyantes sont conçus et optimisés pour permettre aux étudiants de travailler 24h/24h et 7/7j. Entre les murs de créativité et les espaces de repos, tout est pensé pour que les élèves soient pleinement efficaces. Ici, pas de professeurs, on travaille en groupes sur des projets. Les corrections se font par des agences extérieures, ce qui garantit aux élèves des neuf campus basés aux Etats-Unis, en Colombie, en Tunisie et au Liban, d’obtenir un diplôme à valeur égale. Une optimisation de l’éducation a n’a pas manqué d’impressionner le monde de l’IT. Sylvain Kalache et Julien Barbier, les co-fondateurs de Holberton School reçoivent ainsi en 2017 le " Grand Prix Entrepreneur français à l’international ".

La première journée de la semaine s’achève ainsi. Ne manquez pas la suite du voyage dans les prochains épisodes.

Retrouvez l'article des incubés NEOMA sur le blog du Startup Lab