“Au début de la crise, les pharmacies ont été prises d’assaut car les gens avaient peur de ne pas avoir leur traitement et cherchaient des masques. Aujourd’hui, les officines connaissent une baisse de 20 à 60% de leur activité. Il est important de leur apporter un outil qui les aide financièrement à tenir le choc” et leur permette de réduire les risques de contamination, estime Camille Freisz, cofondatrice de la startup Valwin. Les pharmaciens sont, en effet, particulièrement exposés car ils sont en contact permanent avec des personnes qui ne “respectent pas toujours les distances requises” . C’est pour cette raison que Valwin a décidé d’offrir gratuitement à toutes les pharmacies françaises son outil de scan d’ordonnance ainsi que des supports de communication et la fonctionnalité de livraison à domicile.
Lancée en 2013, Valwin a effectué une levée de fonds de 320 000 euros en 2014 pour pouvoir financer sa R&D et créer différentes “briques de services adaptées aux besoins des pharmaciens”. Parmi ces outils, le plus utile en cette période est sans aucun doute le scan d’ordonnance.
Numériser la préparation des commandes
Grâce à son application sécurisée, Valwin permet aux patients et aux patientes de scanner leur ordonnance et de l’envoyer à leur pharmacien·ne pour que sa commande soit préparée. “C’est particulièrement utile pour les personnes qui sortent de l’hôpital ou lorsque les médicaments prescrits ne sont pas forcément en stock” , indique Camille Freisz. Le patient reçoit une notification dès que la commande est prête et disponible en “click and collect”. Un service de livraison à domicile est également proposé par certaines pharmacies. Ce système fait gagner du temps aux patients, comme aux pharmaciens, qui peuvent choisir les heures de livraison des médicaments ou encore préparer les commandes hors des périodes de rush et ainsi optimiser leur emploi du temps. Pharmaciens et pharmaciennes sont alors “plus disponibles pour traiter les questions des patients lorsqu’ils viennent chercher leurs médicaments” , précise Camille Freisz.