C’est un objet minuscule, un partenaire du quotidien que tous les Français, ou presque, ont dans leur poche : la carte de paiement. Omniprésente dans nos vies, en quoi cette carte peut-elle, elle aussi, jouer dans la défense de l’environnement ? Le premier levier d’action reste le support lui-même : ce petit rectangle en plastique d’environ 5 grammes pourrait être plus éco-friendly. 100 millions de cartes sont par exemple en circulation en Allemagne, la plupart composées de plastique non recyclé. Plusieurs entreprises du secteur se positionnent désormais sur un mode de fabrication plus respectueux de la nature.

L’an dernier, Visa a ainsi annoncé, en collaboration avec CPI Card Group, la création de la carte de paiement Earthwise, composée à 98% de matériaux recyclés. Les cartes de TomorrowBank sont quant à elles fabriquées en plastique d’origine végétale : de l’amidon de maïs 100% organique et sans OGM. Leur destruction se fait donc avec un impact environnemental limité, via l’incinération ou le recyclage.

Des solutions pour soutenir les initiatives environnementales

Certaines initiatives utilisent la carte de paiement dans un esprit durable. La société canB a ainsi rassemblé 10 000 utilisateurs autour d’un principe simple : le cashback destiné à des projets à impact. À chaque paiement, 0,05% de la somme dépensée est ainsi remboursée dans la cagnotte de dons du titulaire de la carte, qui peut ensuite la reverser aux associations de son choix. Et ce remboursement peut aller jusqu’à 15% chez des commerçants partenaires. Un don sans effort, qui ne coûte absolument rien au consommateur, mais qui est un véritable soutien aux associations partenaires, comme France Nature Environnement, la Ligue de Protection des Oiseaux, ou encore Planète Urgence. canB proposera également bientôt des cartes “premium” Visa, au prix de 4,90 euros par mois, dont le remboursement minimum sur chaque transaction doublera, pour atteindre 0,10% de la somme dépensée. De quoi engager l’utilisateur dans une démarche active et sociétale. 

D’autres acteurs du marché préfèrent se concentrer sur l’épargne et l’investissement. Les Français sont en effet réputés pour être de scrupuleux épargnants. Depuis le début de la crise sanitaire, les ménages ont ainsi mis de côté 157 milliards d’euros de plus que d’habitude ! Problème, les Français ignorent souvent à quoi leur argent sert lorsqu’il n’est pas dépensé. Autant d’argent qui pourrait être redirigé vers des projets écologiques. Certaines entreprises, comme Lendosphere, font justement le pari d’un investissement ciblé via le principe du financement participatif en prêts rémunérés, qui conjugue ainsi rendement et impact positif. Les investisseurs s’inscrivent sur la plateforme de Lendosphere pour choisir eux-mêmes, sur la base d’une liste de projets d’énergies renouvelables, ceux dans lesquels ils souhaitent investir leur argent. Unités de méthanisation, centrale solaire ou ferme éolienne, des centaines de projets verts ont déjà pu être financés grâce à Lendosphere pour plus de 100 millions d’euros au total.

Les néo-banques parient sur l’environnement

Cette myriade d’initiatives écologiques est, pour une grande partie, lancée par le secteur des “néo-banques”. Nouvelles sur le marché, ces fintechs n’ont souvent ni le temps ni les moyens de développer leur propre technologie bancaire en vue d’obtenir un agrément, qui reste le sésame permettant d’opérer dans le secteur financier. Pour aider ces nouveaux acteurs sur le marché bancaire à défendre leurs valeurs, certaines entreprises mettent à leur disposition leur plateforme technologique, dans une démarche Banking as a Service. C’est notamment le cas de Solarisbank, entreprise détentrice d’un agrément bancaire européen, qui fournit ses solutions à ses partenaires via des API, pour qu’ils puissent se concentrer sur la relation avec leurs clients. Solarisbank gère également les services d’émissions de cartes de paiement, la tenue de compte ou encore les flux de gestion.

Ces initiatives sont d’ailleurs souvent soutenues par de plus grandes entreprises, conscientes de leur rôle à jouer dans la transition écologique. Visa s'engage à contribuer à un monde plus durable, notamment à travers l'utilisation de ses produits, services, réseau, données et accompagne cette tendance de fond.

Maddyness, partenaire média de Visa