La tendance des NFT débarque dans la rue. C’est en tout cas l’ambition d’Antoine Bonavita et Federico Benincasa, qui ont lancé Wall Burners, au début de l’année 2022. Cette plateforme française travaille en collaboration avec des street-artistes pour capturer leurs œuvres urbaines, et les vendre ensuite sous forme de « burns », nom donné aux formats numériques de ces productions réelles.
Les NFT (acronyme de l’anglais « Non-Fungible Token », ou « jeton non fongible » en français) sont des objets numériques uniques et infalsifiables. Ce marché a explosé en 2021 avec 44,2 milliards de dollars de transactions, selon le cabinet spécialisé Chainalysis, et Wall Burners compte bien surfer sur la vague.
Sur l’application, les objets numériques peuvent être exploités dans un environnement sécurisé par leur propriétaire. « Wall Burners propose une nouvelle approche pour la collection d’art urbain, qui mélange expériences réelles et numériques, explique Federico Benincasa, directeur général de la startup, dans un communiqué. Ces œuvres hybrides d’un nouveau genre offrent des droits et des fonctionnalités uniques à leurs acquéreurs », notamment la propriété pleine et entière des droits d’exploitation au travers d’un cadre légal spécifique. Une fois acquis, les « Burns » peuvent être renégociés sur n’importe quelle autre plateforme NFT.
Posséder l’art éphémère
Les œuvres de street-art, par définition de nature éphémère, empêchent souvent les amateurs d’en profiter sur le long terme, et les artistes de pouvoir tirer profit de leurs créations. Avec son offre permettant d’enrichir des collections numériques, Wall Burners donne la possibilité aux artistes de devenir propriétaires d’œuvres tokenisées, elles-mêmes sécurisées et authentifiées par la technologie blockchain. Côté propriétaire, acheter un « burn », c’est accéder de manière exclusive à des images ultra haute définition de l’œuvre, un timelapse de la création, une interview unique de l’artiste, des images de making-off et un certificat d’authenticité.