Si 2022 a été une année d’incertitude, entre crises énergétiques, inflation ou tensions politiques, l’année 2023 offre quelques motifs d’espoir. D’abord parce qu’en comparaison à la situation générale en Europe, la croissance de la France, même modeste, offre de meilleures perspectives que celle de ses voisins. Néanmoins, les entreprises et notamment les startups sont plutôt échaudées et se préparent à accroître leur résilience avec plus de visibilité et de contrôle sur leurs dépenses.

C’est ce qui ressort de " The State of Spending Report 2023 ", une enquête réalisée en novembre 2022 pour le compte de Pleo par Censuswide auprès de plus 3 500 décideurs en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne, aux Pays-Bas, au Danemark et en Suède. L’objectif étant de comprendre les dépenses actuelles des entreprises et leurs aspirations en termes d’optimisation pour 2023.

La peur de la récession

Premier enseignement, même si ce n’est pas une surprise en soi : les entreprises cherchent à se protéger en cas de crise. Moins de la moitié des entreprises françaises (46 %) déclarent avoir une bonne visibilité sur la santé et les performances financières, et elles ne sont que 41 % à se dire prêtes à affronter une éventuelle récession. La tendance est sensiblement la même chez les voisins européens, avec à peine 37 % en Allemagne et un pic à 52 % en Suède.

Trois facteurs reviennent le plus souvent pour expliquer cette méfiance : le coût élevé des biens, des matériaux et des services, les problèmes et défis de la chaîne d'approvisionnement, ainsi que l'inflation susceptible d'avoir un impact négatif sur l’activité des entreprises en 2023. D’ailleurs, en France, ces dernières prévoient une augmentation mensuelle des prix d'un peu plus de 6 000 euros au cours du premier trimestre 2023.

Mieux maîtriser la gestion des dépenses

Pour mieux s’adapter à l'inflation et renforcer la sécurité de la chaîne d'approvisionnement, 49 % des entreprises françaises souhaitent ainsi mieux maîtriser la gestion de leurs dépenses pour cette nouvelle année. Cela passe notamment par la transformation numérique, puisque 36 % estiment qu’un meilleur accès aux technologies et aux solutions financières améliorent l’efficacité, avec par exemple une solution de gestion des dépenses pour mieux piloter la stratégie et donner aux collaborateurs l'autonomie nécessaire. Les start-up, pour qui ce besoin de gestion est d’autant plus primordial, ont besoin d’un accompagnement complet du suivi en direct des dépenses à l’accès à l’historique des achats et des abonnements. Avec Pleo, elles gagnent en visibilité, ce qui leur permet de respecter leur budget et même de faire des économies grâce à l'identification des frais trop importants voire inutiles.

Les entreprises privilégient d’ailleurs les solutions technologiques faciles à utiliser, transparentes et qui leur permettent une large visibilité, pour une plus grande adoption. " Il est important de mettre en place un système évolutif qui évite le travail manuel fastidieux grâce à des processus efficaces et rationalisés. De cette façon, votre équipe reste agile et productive, et vous obtiendrez en temps réel les données vous permettant de faire des prévisions précises et vous démarquer ", souligne Alvaro Dexeus, DG Europe du Sud chez Pleo, l’un des leaders du secteur en Europe.

Ne pas délaisser la culture d’entreprise

La pandémie et la situation économique actuelle ont aussi eu beaucoup d’impact sur la culture du travail. Plus que des tables de ping-pong, les entreprises européennes misent davantage sur leurs collaborateurs en augmentant les dépenses en formation et en avantages sociaux. Sur ce sujet, la France est à la traîne, puisque seulement 21 % des entreprises déclarent vouloir investir pour améliorer la culture d'entreprise et seules 32 % souhaitent proposer plus de formations cette année.

" La majorité des entreprises françaises diminuent ce type de dépenses et s'exposent au risque de voir leurs collaborateurs se démotiver et assister à une fuite des talents plus que jamais indispensables. En améliorant la culture de l'entreprise (lieu de travail, formation, développement professionnel & personnel, flexibilité des horaires, avantages sociaux etc.), les entreprises françaises peuvent augmenter leurs bénéfices en s'appuyant sur des collaborateurs plus épanouis et productifs " conclut Alvaro Dexeus.