Les grands défis du 21e siècle que sont les transitions urbaine, énergétique et écologique appellent d’urgents investissements en matière d’infrastructures et d’aménagement urbain.
Pour autant, jamais les grands projets urbains n’auront suscité d’aussi vives contestations. Les blocages qui accompagnent un nombre croissant de projets semblent traduire le souhait des citadins de prendre davantage part aux décisions politiques qui façonnent leurs villes. L’observation peut sembler paradoxale, tant les mécanismes sont aujourd’hui nombreux qui visent à assurer la participation citoyenne à la fabrique des projets. Inadaptés à l’évolution de l’opinion publique, peu lisibles ou victimes d’une mise en œuvre inefficace, force est de constater que ces mécanismes ne préviennent pas l’apparition de tensions.
Dans un contexte de crise de la démocratie et de prise de conscience généralisée de l’urgence environnementale, est-il encore possible de faire de grands projets ? Un consensus peut-il encore se former autour de l’utilité ou de la nécessité des grands projets ? Dans ce contexte, quel rôle peuvent jouer les acteurs privés, souvent perçus comme menaçant l’intérêt général ?
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