La crise sanitaire liée au Covid-19 nous amène collectivement à repenser la ville, à réinterroger ses usages et ses formes. Cette crise est un moment propice aux réflexions sur la ville du futur. Est-ce que celle-ci doit être ‘smart’? Résiliente ? Vertueuse ? Dense ?
Bien que retardée par la crise sanitaire, 2020 marque le début d’une nouvelle mandature dans les quelques 35 000 communes françaises. L’approche des élections est toujours synonyme de programmes renouvelés ou de nouveaux enjeux qui apparaissent sur le devant de la scène. Ce sont également ces nouvelles équipes qui auront à gérer “l’après-covid”.
Durant la campagne des municipales, un thème semblait être absent cette fois-ci : celui de la ville intelligente. Depuis quelques années déjà, le terme de villes intelligentes (ou “smart cities”) est partout. De nombreuses technologies se revendiquent de ce domaine et beaucoup d’expérimentations ont essaimé ici et là: IoT, smart grids, police prédictive, blockchain etc…Certains se demandent d’ailleurs, si les villes ne sont pas déjà “assez” intelligentes ? La technologie étant disponible et accessible, il convient désormais de considérer les buts politiques et sociaux que permet l’usage de ces outils, qui ne sont plus une fin en soi.
La ville intelligente a t-elle encore sa place dans l’après Covid-19 ? Quelle forme est souhaitable ? Quel sera l’impact de la crise sanitaire sur nos villes, la mobilité, l’aménagement ou l’écologie ?
Avec Morgane Colombert, Cheffe de projet R&D sur la ville intelligente et durable et chercheure associée au Lab'Urba, Antoine Laporte Weywada, Directeur du développement, François Peron, Urbaniste à l'Agence d'urbanisme de Bordeaux métropole
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