Depuis plusieurs années, le monde de l'industrie musicale voit s'inviter de nouveaux acteurs issus de l'univers digital proposant de nouvelles expériences d'écoute, de vente, de partage, de live, de collection, ou encore d'achat de musique. Ces startups doivent composer avec les acteurs historiques du secteur, les labels.
Leur relation n'a pas toujours été évidente. En effet on a souvent reproché aux services de streaming de participer à la baisse des ventes de disques et d'enteriner une ère de la musique gratuite.
Les services web et mobiles de téléchargement et de streaming constituent une première génération de startups. L'année dernière, Len Blavatnik, propriétaire de Warner, prenait des pariticipation dans Deezer, acteur français du streaming. Une major qui investit dans une startup qui change le modèle de monétisation de la musique: faut-il y voir un tournant dans le type de relation qui unit anciens et nouveaux acteurs ? Les derniers ont-ils définitivement gagné la confiance des premiers ?
Et qu'en est-il des nouvelles générations de startups qui s'attèlent à créer de nouvelles expériences d'écoute ou d'achat au delà du streaming ? Connaîtront-ils le même sort que leur aîné ? Seront-ils autant acceptés par les labels ? Les labels eux-même seront-ils amenés à proposer en interne de nouvelles formes d'écoute ?
Labels et startups ont donc vocation à se croiser et travailler ensemble. Il s'agit de comprendre la nature de la relation en train de se dessiner, d'identifier les rapports de forces et de coopération.
C'est à ces questions que nous tenteront d'apporter des éclairages mardi 21 janvier à 19h30 à La Sorbonne - Panthéon. Toute la semaine nous vous présenterons les invités qui viendront témoigner et donner leur avis sur ces enjeux.
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