Depuis quelques semaines, le gouvernement a mis en place le statut national d'étudiant-entrepreneur, qui permet aux étudiants et aux jeunes diplômés d'élaborer un projet entrepreneurial dans un PEPITE (29 à ce jour). Ce dispositif a été créé pour favoriser la création de projets entrepreneuriaux des étudiants pendant leur cursus. Mais être entrepreneur et étudiant à la fois, est-ce vraiment possible ? Qu'est que cela va apporter ou non à l'écosystème des startups ? Autant de questions auxquelles le live de DECIDEURSTV tentera de répondre aujourd'hui, accompagné de Michael Baum, fondateur de FOUNDER.org, une plateforme qui aide les étudiants entrepreneurs à travers le monde. 


Etre étudiant et entrepreneur à la fois, c'est désormais possible

Bonne nouvelle pour les étudiants avides d'entrepreneuriat, un nouveau statut leur permettra de le faire aisément en même temps que leurs études. C'est néanmoins sous quelques conditions que ces étudiants pourront en bénéficier. La première chose importante est d'être titulaire du baccalauréat ou d'une équivalence et d'être âgé de moins de 28 ans. Le statut d'étudiant-entrepreneur est également délivré selon la qualité du projet entrepreneurial, que le jury de PEPITE décidera.

L'acronyme PEPITE se traduit par l'expression Pôles Etudiants pour l'Innovation, le Transfert et l'Entrepreneuriat sur le territoire français. Ces pôles ont été créés pour assurer l'accompagnement des étudiants ou des jeunes diplômés qui souhaitent se former à l'entrepreneuriat Dans cette période d'effervescence entrepreneuriale, ce statut peut s'avérer essentiel pour l'écosystème français. Pour rattraper ce retard, la France semble s'inspirer de la réussite de startups nées sur le territoire américain (Facebook, Google, Apple etc), et créées pour la plupart par des entrepreneurs encore étudiants.

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Aider les étudiants à se réaliser professionnellement

Ce statut permettra aussi aux étudiants et aux jeunes diplômés de se concentrer pleinement sur leur projet, sans se soucier d'un éventuel échec scolaire. Il est vrai que 3% des jeunes  étudiants (18-24 ans) envisagent de se lancer, mais très peu le font, à cause d'un manque de temps et de moyens financiers. Le financement étant l'autre élément important de ce nouveau statut, qui donne plus de crédibilité à ces entrepreneurs en herbe devant des banquiers ou de futurs investisseurs.

Ce nouveau statut répond au nouveau visage de la jeunesse d'aujourd'hui. Une génération qui envisage d'être son propre patron et de faire évoluer le monde grâce à des idées révolutionnaires. C'est d'ailleurs dans cette optique que Michael Baum a fondé FOUNDER.org, une entreprise qui aide les jeunes entrepreneurs à porter à bien leurs projets innovants. A travers des cours, des coaches mentors et une aide financière, l'entreprise influence ces étudiants dans la construction de leur avenir.