Maddyness vous propose en partenariat avec We are the 97% des interviews des entrepreneurs qui font la France. Pour ce premier rendez-vous, Catherine Barba, fondatrice de Malinea Conseils et Cashstore revient sur la peur de l'échec, tout en prodiguant ses conseils pour se lancer dans l'aventure entrepreneuriale.[hr]

Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer dans l’entrepreneuriat ?

D’abord, je crois parce que j’ai eu l’immense chance d’avoir des parents très présents, attentifs, m’encourageant dans tout ce que j’entreprenais, et qui m’ont tricoté une solide confiance en moi.

Ensuite, parce que j’ai rencontré des gens qui m’ont fait confiance, qui m’ont très tôt confié des projets plus grands que ce je me sentais capable de porter, et qui ont accepté mes erreurs.

Enfin, parce que j’ai travaillé avec des entrepreneurs qui m’ont inspirée, qui m’ont donné envie de les imiter, d’être libre, créative, audacieuse comme eux. Il y a eu finalement beaucoup de chance dans mon parcours, de l’inconscience aussi, et l’envie de faire, d’avancer, d’inventer, sans jamais avoir peur de l’échec.

Quel est votre meilleur souvenir ?

Ma journée d’hier n’était pas mal j’avoue, et demain s’annonce plutôt bien aussi…Sinon, les début d’une aventure entrepreneuriale sont toujours assez dingues, excitants, on se relève la nuit pour faire des listes, on arrive le matin au bureau avec l’idée du siècle, on la partage avec l’équipe, en fait ce n’est pas du tout l’idée du siècle, mais qu’est-ce que c’est bon d’y croire, d’échanger, d’inventer, d’oser…J’ai adoré le début de Cashstore et de Malinea, la création du Cybermonday et du Lab e-commerce.

L’erreur que vous ne referiez pas ?

Manquer de lucidité et de courage. En tout cas j’essaie. C’est l’intérêt de vieillir, sinon ça ne sert franchement à rien!

Pourquoi participez-vous à cette démarche ?

Parce que j’ai envie de transmettre des messages positifs aux jeunes, j’ai envie de semer des petites graines d’espérance et d’envie. Les enfants et les jeunes sont précieux, ils sont l’avenir du monde.

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris lors de votre échange avec les jeunes ?

J’ai été d’abord découragée de voir si peu d’entre eux en apparence s’intéresser au sujet de l’entrepreneuriat : sur une classe, peut-être seulement un ou deux étaient vraiment là, attentifs à ce que je disais. J’ai eu une pensée de compassion pour tous les profs de France.

Et puis j’ai adapté mon discours, plus imagé, très en interaction, dans le jeu, comme avec ma fille. Et ça marche mieux. J’ai découvert combien j’ai envie d’aider les jeunes à croire qu’ils peuvent changer le futur et se réaliser vraiment.

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous aux jeunes ?

N’ayez pas peur ! Bossez sans compter votre peine, ayez le souci du travail bien fait. Alors, vous rencontrerez des gens sur votre route qui vous feront confiance, qui vous tireront vers le haut et vous feront découvrir quels sont vos talents.

Interview réalisée par 100000 entrepreneurs, à l’occasion de la semaine de sensibilisation des jeunes à l’entrepreneuriat féminin.