Quadrivium 1, c'est le nom du fonds d'amorçage dont vient de se doter un collège d'universités françaises. Avec un montant de 60 millions d'euros et géré par Seventure Partners, Quadrivium 1 veut épauler l'amorçage des entreprises innovantes issues des laboratoires des différentes universités.[hr]

Avec un nom pareil (ndlr au sein des universités médiévales, le "Quadrivium" recouvrait les quatre disciplines reines des Humanités telles que définies par Pythagore: Arithmétique, Géométrie, Musique et Astronomie), le fonds d'amorçage Quadrivium veut épauler les entreprises innovantes des laboratoires de plusieurs universités françaises. Lancé à l'initiative de la Fondation de l'université Pierre et Marie Curie, il vient tout juste d'annoncer le premier closing de 35,5 millions d'euros, géré par Seventure Partners.

Une première dotation qui a été souscrite par le Fonds National d'Amorçage (FNA), géré par Bpifrance, dans le cadre du Programme d'Investissements d'Avenir (PIA) à hauteur de 20 millions d'euros, soit 10 millions d'euros de Natixis et 5,3 millions d'euros de CNP Assurances, AG2R la Mondiale, Malakoff Mederic et Revital'Emploi. Un dispositif qui repose sur Quadrivium Ventures, une filiale à cent pour cent des établissements académiques partenaires qui aura la charge d'identifier et valider les demandes d'investissements qui émaneront, quant à elles, de chercheurs et porteurs de projets.

Les montants iront de quelques centaines de milliers à plusieurs millions d'euros dans les domaines des technologies de l'information et de la communication (informatique, internet, télécom, robotique, etc.), des sciences du vivant (biotechnologies, santé, etc.) et dans les secteurs à la croisée de ces grands domaines (cleantech, environnement, technologies numériques appliquées à la santé, etc.).

Des domaines particulièrement représentés dans les établissements fédérés par la Fondation Pierre et Marie Curie (Insead, Museum national d'histoire naturelle, université Pierre et Marie Curie, etc.) et la Fondation Pierre-Gilles de Gennes (Collège de France, l'ENS, l'Observatoire de Paris), actionnaires du fonds et qui devraient permettre à la recherche de se doter d'un fonds géré par des pairs.

Representant plus du quart de la recherche publique française, les actionnaires du fonds veulent constituer un pôle de recherche de rang mondial. Un fonds qui voudrait représenter un potentiel de projets de startups d'environ 120 à 180 dossiers par an.

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