EY (anciennement Ernst & Young) vient de diffuser son baromètre du capital-risque dans le monde. Une édition qui souligne l'augmentation des investissements en capital-risque dans le monde qui ont augmenté de 2% pour un nombre de transactions en augmentation de 0,2%, quid de la situation en Europe?[hr]

Le baromètre du capital-risque édité par EY pointe plusieurs constats. Le premier est l'augmentation des investissements en capital-risque (+2%) pour atteindre près de 50 milliards de dollars (48,5 exactement) en 2013 pour près de 5753 opérations (+0,2%). Un constat qui n'est pas forcément homogène puisque l'Europe a par exemple un nombre de transactions légèrement en baisse (passant de 16 à 15 en une année) contre une valeur des investissements qui a très fortement augmenté (+19%) pour atteindre 7,4 milliards de dollars.

Region investment

Une situation à l'exacte opposée de celle des États-Unis qui ont un nombre d'opérations en nette augmentation (+50% atteignant les 74 opérations) pour une baisse de 27% du montant des capitaux levées pour atteindre pratiquement la même somme à 8,2 milliards de dollars.

VC investment

Le baromètre souligne la bonne vitalité du capital-risque au niveau mondial avec un dernier trimestre exceptionnel qui laisse penser que 2014 sera une année encore plus prometteuse pour les investisseurs. Une vision confortée par la diffusion par EY d'un rapport sur les futures tendances du capital-risque pour 2014 que commente Franck Sebag, Partner EY en remarquant "une meilleure confiance et de meilleures possibilités de sorties pour les investisseurs qui ont été des facteurs solides pour l'activité du capital-risque en 2013".

Angel investment

Avec un écosystème entrepreneurial bénéficiant de nouvelles sources de financements, entre essor du crowdfunding et une meilleure organisation de l'investissement des particuliers (ayant augmenté de près de 500% en Europe depuis 2007), l'année 2014 semble bien s'annoncer pour le capital-risque et la bonne santé des startups. Des augures particulièrement positifs pour certains secteurs notamment pour les startups proposant des services aux consommateurs ou dans les technologies de l'information.