L'association nationale qui veut fédérer et représenter les business angels de France, France Angels, vient de dévoiler le bilan des investissements de ses membres sur l'année 2013. Résultat? Une légère hausse du nombre de business angels, une reprise des investissements et un accompagnement dispensée à toujours plus d'entreprises.[hr]

Avec près de 4 300 business angels regroupés dans 82 réseaux répartis sur l'ensemble du territoire, France Angels agit pour promouvoir ces investisseurs privés et faire reconnaitre leur utilité. L'association a recueilli auprès de l'ensemble de ses réseaux les données de l'activité de ses investisseurs et met en évidence une croissance de la plupart de ses indicateurs. 

Premier constat, le nombre de business angels (membres) augmente pour atteindre les 4 292 investisseurs individuels (+4%), même si près de 430 ont quitté le réseau, 573 l'ont ainsi intégré. Un chiffre qui fait grimper le taux de renouvellement des business angels au sein des réseaux de 14%. Côté investissement, c'est aussi une légère croissance qui est constatée puisqu'elle est en hausse de 2% atteignant les 41 millions d'euros (contre 40M€ en 2012).

Au total, ce sera près de 10 000 dossiers qui ont été reçus par l'association dont 4 000 qui ont passés la première étape. Parmi ceux-ci, 1 800 ont finalement été présentés aux membres des réseaux pour 370 entreprises élues. Des chiffres qui permettent à l'association de déclarer avoir injecté un financement global de 120M€ dans les entreprises qu'elle finance et accompagne (autant que d'avoir été à l'origine de la création de près de 3 000 emplois directs). 

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En moyenne, les business angels investissent 132 000 euros par entreprise (en hausse également puisqu'ils investissaient 114 000 euros en 2012) avec des tours de table allant de 50K€ à 1M€. Sur ces montants, c'est près de 40% (contre 33%) qui concernent des opérations de refinancement. Concernant l'implantation des entreprises, elles sont majoritairement en Ile de France (pour près de la moitié d'entre elles) puis en Rhône-Alpes (17%), Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées/PACA (9%), Pays de la Loire (7%), Nord/Normandie (7%), Bretagne (5%) et en Limousin/Centre/Auvergne (5%).

La répartition sectorielle colle également avec les tendances observées par les experts du secteur misant en priorité sur les services numériques (25%), les logiciels/mobile/internet (16%), santé et bio tech (15%), énergie et Clean Tech (11%), services et transports (9%) , industrie et chimie (9%) et enfin sur les biens de consommation (7%).

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