A l'occasion du OuiShare Fest, le festival des acteurs de l’économie collaborative qui se tiendra du 5 au 7 mai prochain, DECIDEURSTV revient pour cette nouvelle émission, sur l'essor que connaît actuellement cette nouvelle forme d'économie. Pour expliquer les tenants et les aboutissants de ce sujet, Marc-Arthur Gauthey, Connector chez OuiShare et Clément Alteresco, fondateur de Bureaux à partager sont les invités du jour.[hr]

Mettre en relation les particuliers et faire tomber les barrières de l'intermédiaire, telle est l'objectif de l'économie collaborative, qui prend de plus en plus de place dans nos usages quotidiens. Une réalité économique qu'il ne faut pas sous-estimer et qui attire de plus en plus de jeunes startups. Dernièrement, le chiffre de 3,8 millions de français adeptes des pratiques de location d’objets ou de voitures entre particuliers avait été avancé par PlacedelaLoc. Un chiffre qui confirme que l’économie collaborative gagne du terrain et transforme les usages de jour en jour.

A relire: "La France est l’épicentre européen et un laboratoire mondial de l’économie collaborative"

"Plus de 8 Français sur 10 estiment aujourd’hui qu’il est plus important d’avoir accès à un produit que de le posséder. Comme l’a prédit Jeremy Rifkin dès 2000, si le 20ème siècle était "l’ère de la propriété", le 21ème siècle sera "l’ère de l’usage", " mentionne Edourd Dumortier, co-fondateur de ILokYou (qui vient de lever 465 000 euros)

Dans la rubrique Money Time de cette émission, Philippe de Rouville viendra pitcher à propos de sa startup, chambrealouer.com. Cette jeune pousse, qui propose une plateforme de mise en relation entre particuliers souhaitant louer ponctuellement une chambre chez l'habitant, a également annoncé récemment une levée de fonds de 1 million d'euros, pour ouvrir son service dans 4 pays.

L'économie collaborative, une secteur qui attire les investisseurs? Ci-dessous, retrouvez une infographie diffusée suite à la parution de l'observatoire de l'économie collaborative du mois d'avril 2014. Même si 75% des français y ont recourt, seulement 25% en ont entendu parler (selon une étude réalisée par l'IFOP pour le site A little Market). Problème de notoriété ou simplement une pratique déjà dans les moeurs sur laquelle il est difficile de mettre un nom?

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