Sur la méthode, et la technologie, rien de neuf. il s'agit d'une plateforme de mise en relation, la proposition de valeur est dans l'intermédiation mais la technique proposée n'est pas révolutionnaire. La nouveauté concerne le sens de la relation entre les candidats et les chasseurs de tête. Sur Jobeelink, ce sont les candidats qui sollicitent les chasseurs de tête et non l'inverse.

Les lapins deviennent chasseurs

Sur le constat que la France bénéficie d’un tissu dense de cabinets de recrutement, souvent spécialisés par secteur et/ou fonction, et que les professionnels du recrutement continuent de recruter en priorité grâce aux contacts directs, au bouche à oreille et à leurs connaissances, Jobeelink a voulu créer un lien pour ces candidats qui n'ont pas la visibilité ou le réseau nécessaire pour se faire connaître de ces cabinets.

"Avant jobeelink, les candidats étaient dans des démarches passives vis-à-vis des cabinets de recrutement. Quels sont les cabinets spécialisés dans mon secteur ? Quel est le bon interlocuteur ? Va-t-il consulter mon CV ? Jobeelink propose un service à la hauteur des enjeux de chaque candidat : moins d'une minute pour diffuser son CV à des centaines de chasseurs de têtes spécialisés dans son domaine."
Guillaume Eymar, Président de Jobeelink

Autre nouveauté, le client n'est plus le recruteur mais le candidat. C'est ce dernier qui paye pour que son CV soit diffusé à un nombre précis de chasseurs de tête et de cabinets de recrutement spécialisés. Pour identifier ces cabinets, le candidat recense trois secteurs dans lesquels il aimerait évoluer et fait ensuite le matching avec les cabinets en recherche de candidats dans ces secteurs.

Avec près d'un candidat sur trois contacté en moins de 15 jours, le service commence à apporter des résultats. Les candidats ont la possibilité, "si la démarche n'a pas abouti 3 mois après l'envoi du CV", de renouveler gratuitement l'opération. On s'interroge sur une chose : les chercheurs d'emploi sont-ils prêts à payer pour avoir accès à des chasseurs de tête ? Affaire à suivre !