La 13ème édition du baromètre CroissancePlus / Astorg Partners a été réalisée par OpinionWay auprès de 280 dirigeants d’entreprises de croissance. Cette édition a fait ressortir 2 tendances : une confiance très faible dans l’économie française et européenne et une volonté de se développer malgré tout.


Ce baromètre Croissance Plus / Astor Partners a été conduit auprès d’un échantillon de 280 dirigeants, représentatifs des entreprises de croissance. Deux critères caractérisent ces entreprises de croissance : le chiffre d'affaires du dernier exercice (2014) doit être de 2 millions d’euros a minima et revendiquer une croissance sur les trois derniers exercices (2011-2014) d'au moins 10%.

Le bilan global de cette étude reste plus ou moins négatif, car les entrepreneurs auraient une confiance très faible dans l'économie Française et Européenne. Ils ont besoin d’une vision globale solide pour développer leur business. La crise de confiance plane donc toujours sur l’écosystème entrepreneurial mais 2015 doit être l’année qui inversera la tendance.

Le gouvernement sur la bonne voie

Pour les sondés, le Gouvernement a déjà engagé des mesures en faveur des entreprises et doit poursuivre en ce sens, en mettant un coup d’accélérateur pour libérer la croissance. Les entrepreneurs ont maintenu leurs effectifs mais leurs perspectives d’embauches pour 2015 restent faibles. Seuls 28% envisagent de recruter et c'est le même constat pour les perspectives d’investissements qui sont stables mais à un niveau très bas à cause augmentation envisagée pour moins de 3 entreprises sur 10.

« Malgré un environnement économique très difficile, le volontarisme des entrepreneurs de croissance est fort pour participer à la relance de l’économie française. Ils veulent y croire et attendent du gouvernement des décisions qui iront dans le même sens » Stanislas de Bentzmann, Président de CroissancePlus

Au regard de ces résultats, un point positif mérite quand même d’être souligné. Les entrepreneurs voient très positivement la prise de conscience du gouvernement sur l’importance de favoriser l’actionnariat salarié dans les entreprises : la Loi « Macron » pour la croissance et l’activité propose des avancées sur le développement des BSPCE. Pour 90% d’entre eux, favoriser les dispositifs de partage des fruits de la croissance permettrait de renforcer l’implication des collaborateurs et les liens avec les dirigeants mais aussi d’attirer des talents (pour 84%).

De manière globale, ce qui ressort est un effort demandé au gouvernement et l'engagement d’une réforme d’envergure du marché du travail. Les entrepreneurs sont près de 80% à penser que plus de flexibilité et de simplification déverrouillerait les recrutements dans les entreprises. Reste à voir si 2015 ira dans ce sens.

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