Lorsqu’on annonce qu’on créé son entreprise, en général on déclenche chez la personne en face une sorte de réaction en chaîne. Ça commence souvent par un petit élan d'enthousiasme (« c’est génial, tu as trop raison »), rapidement suivi par une petite montée d’inquiétude (« mais comment tu vas faire ? tu es sûr que ça va marcher? ») qui débouche irrémédiablement sur une phase de conseils (« si j’ai un conseil à te donner, c’est de... »).


Cet article est proposé par Thomas Barret, entrepreneur tenant à jour son carnet de bord baptisé The Morning Challenge 

Ces conseils, pour peu qu’on ne garde que les plus adaptés à sa situation, sont d’un réel intérêt pour un entrepreneur : ils permettent de définir des lignes directrices et d’éviter certaines erreurs. Il existe 1001 conseils, dont la médiatisation n’est plus à faire. Mais il en existe un, oublié de tous, égaré depuis la nuit des temps, qui erre dans les confins du web en attendant son heure. Le voici.

«  Si j’ai un conseil à te donner, c’est de tenir un carnet de bord.

  • Un quoi ? 
  • Un carnet de bord ! Un récit, au jour le jour (ou presque), de ce qui t’arrive dans ton aventure d’entrepreneur. Et si possible, un récit public.
  • .. pourquoi ? »

Voici les quelques raisons qui font de ce conseil oublié l’un des plus prometteur de sa génération.

# 1 : la catharsis. Moins on est nombreux dans une aventure entrepreneuriale, plus on a besoin de trouver des moyens de partager ses contrariétés, ses victoires et ses questionnements. L’écrire, c’est déjà les faire sortir. Et ça permet même parfois d’y voir plus clair.

#2 : le soutien. Pour être aidé, il faut se mettre en situation d’être aidé : plus on diffuse son projet et ses questionnements, plus on a de chance pour quelqu’un propose son aide. Et ça n’est jamais de trop.

#3 : le gain de temps. Plutôt que de rassurer ses parents au téléphone tous les deux jours sur le fait qu’on sort bien du lit le matin, il suffit de leur envoyer le lien vers votre carnet de bord. Valable aussi pour les tantes et grands-parents. Entre 2 et 4 appels inquiets par semaine économisés.

#4 : le bottage de cul. Raconter son quotidien, si on ne fait rien, ça devient vite problématique. Tenir un récit de son aventure, ça met une pression positive pour avancer jour après jour. Sauf le dimanche, hein. Faut pas pousser.

#5 : la vérité. Non, toutes les startups ne passent pas de 0 à 2 millions de chiffre d’affaires en 3 jours, et tous les fondateurs ne sont pas des génies qui réussissent tout avec brio, même l’échec. Raconter son aventure au fur et à mesure, c’est rappeler que l’entrepreneuriat c’est beaucoup de questions et... toujours plus de questions. Pas une jolie histoire rose bonbon écrite à posteriori.

#6 : l'anticipation. Le but d’entreprendre, c’est créer un produit ou un service qui va fédérer de nombreux utilisateurs ou consommateurs. Alors pourquoi ne pas commencer à fédérer tout ce petit monde dès maintenant ?


A relire : Top 10 des phrases insupportables quand tu montes ta boite