Serena Capital dévoile une étude sur l'investissement dans les startups de la data. La France s'y classe troisième sur les montants investis, derrière le Royaume-Uni Pre-Brexit et l’Allemagne.

Plus d'un milliard d'euros. C'est le montant qui a été investi dans les startups de la data de l'écosystème européen en 2014 et 2015, selon l'étude fraichement publiée de Serena Capital sur le sujet. Le fonds d'investissement, qui a analysé plus de 3 000 levées de fonds, a permis d'identifier 130 jeunes pousses européennes spécialisées dans la data, et qui ont pour certaines atteint des dizaines de millions d'euros levés. 

La France 3e pays européen sur les montants investis

Au final, ce sont 70 millions d'euros qui ont été investis dans le secteur en France, classant l'Hexagone sur la troisième marche des montants investis, loin derrière le Royaume-Uni Pre-Brexit  avec 176 millions d'euros investis et l’Allemagne  avec 94 millions d'euros. Un chiffre qui s'explique par la répartition des tours de tables enregistrés dans le pays en 2014 et 2015.

Ainsi, la moitié des investissements réalisés en France sont situés dans une fourchette d'1 à 5 millions d'euros, alors qu'on dénombre "seulement" une quinzaine de tour de financement supérieurs à 20 millions d'euros. Au final, l'Hexagone a investi dans 26 entreprises en deux ans, se positionnant ainsi à la seconde place européenne en termes de nombre de startups data financées, derrière le Royaume-Uni (42 startups) et devant l'Allemagne (16).

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De nombreux secteurs concernés

Et l'investissement dans la data n'intervient pas, ou plus, que dans les secteurs numériques. Si l'analyse de la donnée clients et l'Ad Tech concentrent la majorité des "data champions" en France, d'autres secteurs d’activités traditionnels en voient eux aussi émerger, à l'image de la santé, l'énergie, la finance et l'automobile, qui concentrent à eux quatre 21 des startups analysées dans cette étude. 

Il est également intéressant de constater que les domaines des objets connectés et du sport concentrent seulement quatre et deux "data champions", soit moins que certains secteurs non numériques comme l'énergie.

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