Deux étudiants ont pour projet de faire le tour du monde à la rencontre d'idées créatives et audacieuses pour un monde meilleur. À l’occasion de sa campagne Kiss Kiss Bank Bank, Grégoire Boulant, porteur du projet, a répondu aux questions de la rédaction.
Deux étudiants de Neoma Business School et l'Université Paris Dauphine ont fondé l'association Eureka. Leur projet est de partir quatre mois aux quatre coins du Globe, pour soutenir et assurer la promotion d’initiatives innovantes et créatives aux retombées positives pour le monde dans plusieurs secteurs : santé, éducation, social, environnement, citoyenneté… Ils iront ainsi à la rencontre de fondations, d’associations, d’entrepreneurs, d’agences créatives, de citoyens… Pour donner de la visibilité à toutes ces idées, ils rencontreront notamment, au Brésil, les créateurs de Braille Bricks, une méthode d'enseignement basée sur le système des Lego pour apprendre le braille aux enfants malvoyants. En Afrique du Sud, ils découvriront le projet d'une fondation américaine qui vise à sauver les éléphants et rhinocéros des braconniers à l'aide de drones. Leur souhait est également d'apporter une aide sur le terrain et de découvrir sur place comment le projet prend vie.
Quel est le montant de cette campagne ? À quoi vont servir les fonds ?
Une première campagne de crowdfunding a été lancée sur la plateforme Kiss Kiss Bank Bank pour récolter 3 000 euros. Les fonds collectés permettront de couvrir une partie des dépenses liées au voyage. Aussi, la collecte aidera à financer la création d’un magazine papier et digital qui sera édité dès notre retour afin de retranscrire notre aventure et partager notre expérience.
Quelle est l’ambition du projet ?
Notre volonté est d’inscrire ce projet dans la durée. Tous les efforts sont concentrés cette année sur la construction d'un projet sérieux et solide avec l’ambition que celui-ci perdure les années suivantes et soit ensuite repris par une autre équipe. Cela pour assurer la promotion de nouvelles initiatives créatives et audacieuses mais également de suivre le développement des projets soutenus et rencontrés lors de cette première édition.
