Selon une étude menée par LegalStart et Opinion Way sur 1018 entrepreneurs et dirigeants français, ceux-ci resteraient optimistes après un échec et seraient même 61% à envisager la création d’une nouvelle entreprise. Un chiffre important qui démontre l’enthousiasme des Français pour l’entrepreneuriat.

Avec 15 millions de Français concernés par l’entrepreneuriat en 2016, LegalStart et Opinion Way ont mené une étude sur “Les entrepreneurs face à l’échec” afin de démontrer l’optimisme dont font preuve les Français qui entreprennent. En effet, 61% des entrepreneurs français confient qu’ils resteraient optimistes face à l’échec de leur startup et seraient même prêts à en recréer une nouvelle.

L’échec, plus un frein dans l’entrepreneuriat ?

Une donnée qui varie en revanche en fonction de l'âge des concernés. Ainsi, les moins de 35 ans seraient 75% à vouloir retenter l'expérience après l’échec de leur première entreprise, tandis que les 35-49 ans seraient 65% à vouloir réessayer. Un chiffre qui baisse avec l'âge : les 50-64 ans, eux, sont "seulement" 59% à vouloir relancer une entreprise après un échec. 

En revanche, 81% des personnes interrogées estiment que la confiance accordée par les banques baisse considérablement après un premier échec. Pire encore, ils sont seulement 12% à penser pouvoir garder la confiance de leurs proches, leurs clients, ou leurs fournisseurs après leur premier échec. Un chiffre excessivement bas, qui n’empêche pourtant pas ces entrepreneurs à remonter une société après plusieurs déboires puisque 68% des interrogés envisageraient de recréer une société avec un associé ayant déjà fait couler son entreprise.

Des facteurs d'échec différents pour les femmes et les hommes

Si les entrepreneurs, femmes comme hommes, s'accordent sur leurs motivations à relancer une entreprise, les facteurs de leur premier échec varient : les femmes sont ainsi 44% à penser que l’échec vient du manque de financement tandis que 21% des hommes pointent du doigt les difficultés RH rencontrées. Le fait de ne pas trouver de financement au moment clés du développement de l’activité, la mauvaise gestion de trésorerie et le développement d'un service ou un produit qui ne correspond pas aux attentes du marché arrivent également en tête des facteurs cités.