Chaque vendredi, dans sa revue de presse, Maddyness vous propose une sélection d’articles qui ont retenu l’attention de la rédaction.

Immortalité numérique : que nous réserve l’avenir ?

La mort numérique est un sujet qui a du mal à s’imposer dans le débat public. C’est pourtant une problématique qui va s’imposer à nous de façon très concrète dans les années à venir. Qu’arrive-t-il à nos données après que nous ayons succombés à la maladie, à la vieillesse ou à des choses moins prévisibles ? Photos, messages et autres commentaires que nous avons postés sur les réseaux sociaux sont-ils condamnés à rester éternellement accessibles en ligne ? Lorsque l’on parle de mort numérique, il est en réalité très souvent question de la sauvegarde de l’identité numérique, de la gestion de données et d’une éventuelle éternité des profils personnes sur les réseaux. Certains vont plus loin en anticipant une immortalité numérique, soit le fait de pouvoir faire vivre le défunt par-delà la mort grâce à ses données. La science-fiction, qui a généralement plusieurs années voire quelques décennies d’avance sur la recherche et le développement des technologies, ne s’est, elle, que très peu attardée sur le sujet de l’éternité numérique et de l’immortalité sur les réseaux qui ferait suite à une activité, en tout cas pas de manière spécifique. Lire la suite sur l'INA

Datacenter

La vie secrète d'un datacenter

Au milieu d'une zone industrielle palpite un cœur de l'Internet en France. A deux pas de la gare RER de Pantin, un bâtiment colossal et gris s'étend, semblable aux autres entrepôts qui se concentrent dans ces rues fréquentées seulement par des camions de livraison. Derrière la façade sans logo se cache un poids-lourd du numérique, bien connu des professionnels : l'américain Equinix, un géant du stockage de données, qui se targue d'être le seul acteur de son secteur implanté sur les cinq continents. Pour passer les grilles de l'enceinte et les portes de ce datacenter, il faut montrer patte blanche : présenter sa carte d'identité, signer le registre des visites, et attendre qu'on vienne vous chercher. Lire la suite sur Mesdataetmoi
 

"Pour les startups, en France, c’est compliqué"

Alain Thébault, navigateur et entrepreneur, co-fondateur des "Sea Bubbles" (petits bateaux électriques volants à la surface de l'eau tels des taxis volants), était l'invité de l'interview éco mardi 31 octobre. Il devait tester ses engins sur la Seine à Paris. Ils seront finalement expérimentés à Genève en Suisse. En cause notamment : les "règles de sécurité", vieilles "de 140 ans" sur la Seine.  Mais à la demande de la maire de Paris, Anne Hidalgo, des "Sea Bubbles" navigueront quand même, provisoirement, sur la Seine, quelques jours, au mois de décembre. Lire la suite sur FranceInfo
 
Self made man

L’histoire du self-made man qui se construit tout seul est un mythe

Il y a une quinzaine d’années, Thomas Harrell, un professeur de psychologie appliquée à l’Université de Stanford a décidé d’étudier les anciens élèves diplômés d’un MBA, passés par son école, pour essayer d’analyser le parcours de ceux qui ont eu le plus de succès. Possèdent-ils des points communs qui permettraient d’expliquer leur succès ? La première chose qu’il a découverte, c’est qu’il n’y a aucune corrélation entre les notes des élèves pendant leurs années à l’école et leur succès professionnel futur. Il leur a trouvé un seul et unique trait commun. Ceux qui ont monté des business et qui ont grimpé rapidement dans la hiérarchie sont ceux qui ont la capacité à créer une conversation avec n’importe qui, dans n’importe quelle situation. Lire la suite sur la page Medium de Valentin Decker

Camera

Le marché florissant et sulfureux des logiciels espions grand public

Lorsque Mehdi Aifa a découvert Fireworld, un site vendant un logiciel espion pour téléphones, il a d’abord cru à une blague. En gros caractères, il était promis de "savoir si son fils est gay". En "pirat [ant] le compte Facebook de votre fils" ou en "espionn [ant] son ordinateur sans autorisation", il serait ainsi possible de "faire enfin éclater la vérité" et "découvr [ir] les indices montrant une tendance homo", comme par exemple "une hygiène de vie irréprochable (il se coiffe pendant des heures)", un désintérêt pour le sport ou encore une "passion" pour les "chanteuses diva". "J’étais assis mais je suis tombé encore plus bas", raconte au Monde, quelques jours après, le président de l’Amicale des jeunes du refuge, une association de lutte contre l’homophobie. Peu après sa découverte, il se fend d’un tweet, dont l’écho attirera l’attention de nombreux médias et fera réagir la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa. Mais cet article homophobe n’est que la face émergée d’une petite industrie, celle des marchands de logiciels espions grand public. Lire la suite dans Le Monde

Group of people forming a thumbs up symbol

How to Fix Facebook? We Asked 9 Experts

Of course, criticism of Facebook and its founder, Mark Zuckerberg, is easy to come by; solutions aren’t as clear. We asked nine technologists, academics, politicians and journalists to propose the steps they would take to improve Facebook — as a product, a company or both. Lire la suite dans le New York Times