Aujourd’hui, 55% de la population vit en milieu urbain. Le pourcentage devrait même grimper jusqu'à 70% en 2050. Face à ce constat, comment faire pour rendre les villes vivables pour tous ? Depuis sa création en 1959, MINI se penche sur la question en se positionnant comme une marque urbaine par nature. La marque automobile porte un intérêt particulier à l’architecture, la mode, le design et l’ensemble des domaines liés à la vie urbaine. Son objectif ? Se projeter pour que la ville de demain se développe autour des valeurs humaines et s’adapte ainsi à ses habitants.

Afin de laisser son empreinte sur la ville de demain, MINI met en place depuis maintenant plusieurs années un ensemble d'initiatives et de programmes dédiés. Le mardi 11 septembre dernier, c'est une première conférence sur le design urbain qui a vu le jour au Pavillon de l'Arsenal à Paris. L’objectif ? Soulever les vraies problématiques en matière de design urbain. Les espaces de vie sociale sont-ils négligés ? Le design urbain affecte-t-il nos comportements ? Pourquoi privilégie-t-on le gris à la couleur ? Comment atténuer le bruit urbain ? Quelles sont les solutions pour donner la parole à tous les citoyens ? Les questions sont nombreuses et Maddyness a assisté au premier MINI Urban Design Talk pour mieux comprendre quelles pourraient être les réponses.

La communication, le facteur essentiel !

Tous invités à s’exprimer, Christian Clot, explorateur et chercheur pour The Adaptation Program, Sarah Durieux, directrice de change.org et Sarah Daninthe, double championne du monde et médaillée olympique d’escrime, partagent une conviction commune : la communication avec les citoyens est la clé. En effet, il n’y a pas le même besoin en fonction des villes et des quartiers. Proposer des solutions pour que tout le monde puisse prendre la parole, c’est justement le combat de Sarah Durieux. " Il faut raconter des histoires pour faire comprendre des valeurs. Concrètement, il faut des témoignages pour amener les gens à se saisir de la chose politique en les poussant à l’action ", assure la porte-voix des milieux associatifs.

" Les indispensables pour l’homme : l’émotion, la curiosité et le sommeil. Sans l’une de ces notions, l’humain ne se développe pas "

Christian Clot, Explorateur et chercheur pour The Adaptation Program

Les infrastructures sportives, pourtant essentielles dans l’épanouissement des individus, en sont le meilleur exemple. Alors que le sport figure en tête de liste des facteurs de lien social, et d’épanouissement en ville, les installations sont généralement loin d’être adaptées au bien-être des citoyens. " On se retrouve avec des installations sportives dans des endroits pollués comme le périphérique. Les infrastructures ne sont pas adaptées pour les personnes handicapées ou les personnes âgées par exemple. Les espaces publics sont de plus en plus fermés ", regrette Sarah Daninthe. Heureusement, l’humain s’approprie toujours l’espace à sa manière. " L’humain est un animal qui a besoin de liberté pour pouvoir s’épanouir et c’est vrai partout. C’est incroyable comme il parvient à recréer des espaces de liberté ", conclut Christian Clot. Rendre à la ville la capacité d’être humanisée, c’est créer plus de diversité pour que chacun puisse s’y retrouver.

L’architecture au cœur du débat

L’architecture au service de la ville de demain doit donc placer le citoyen au centre de sa réflexion et de ses nouvelles conceptions urbaines. Architecte et urbaniste chez Metra & Associés, Brigitte Métra place justement l’humain au cœur de tous ses projets, à l’image de la Philharmonie de Paris, qu’elle a co-conçu avec les ateliers Jean Nouvel. " Je réponds à tous les besoins de l’humain. J’aime mettre la nature en ville. C’est un facteur essentiel. Quand vous concevez des bâtiments, vous imaginez une vie, une âme. On doit sentir qu’il a été conçu pour que les gens se sentent bien ", assure-t-elle. Il est donc indispensable de conserver la personnalité des villes, et cela passe par le respect de leur culture. " La ville est empreinte d’une culture qui doit perdurer et que les Smart Cities ont tendance à oublier. Sondgo, en Corée du Sud en est le parfait exemple. Ce fut la première Smart City et c’est aujourd’hui une ville fantôme dans laquelle personne ne veut vivre. La dimension humaine, c'est ce supplément d’âme indicible pourtant très important ", poursuit l’ancienne collaboratrice de Jean Nouvel lors des MINI Urban Design Talks.

Et si la solution venait aussi des startups ? 

En soutien des nombreux projets architecturaux, les jeunes pousses pourraient bien venir chambouler le visage de la ville de demain. Lauréate de l’appel à projets pour penser le design urbain de la ville de demain FAIRE 2018 (12 lauréats au total), la startup Our Hub met en place une plateforme sociale de partage d’objets pour des activités sportives variées (raquettes de ping-pong, boules de pétanques, ballons de basket…) dans des espaces publics. " On veut moins de solitude en ville, plus de lien social, et de manière plus spontanée dans les espaces publics ", justifie Caroline Hansen, la fondatrice, invitée elle aussi à s’exprimer lors de la conférence. L’objectif est de générer des rencontres et d’offrir une véritable expérience aux utilisateurs en combinant des objets traditionnels et des technologies numériques pour faciliter les interactions. Un moyen de renforcer le lien social au cœur des quartiers.

Pour la deuxième édition, MINI poursuit son implication dans l’univers du design urbain en abordant les impacts de la technologie. Comment peut-elle transformer le design urbain ? Robots, intelligence artificielle et transports autonomes, comment le design urbain doit-il évoluer pour accueillir ces nouveaux “acteurs” de la ville ? Pour le savoir, nous vous donnons à nouveau rendez-vous au Pavillon de l’Arsenal le 22 novembre prochain.

Maddyness, partenaire média de MINI.